Québec — Lors de son passage à l’Université Laval, dans le cadre des «midis-politiques» le lundi 31 mars, monsieur Mario Asselin, candidat pour la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Louis-Hébert, a affirmé que son parti est confiant en ce qui concerne ses futures relations avec Ottawa, s’il prenait le pouvoir.

Monsieur Asselin explique cette confiance par le fait que le parti ne désire pas faire de référendum, mais ne désire pas non plus signer la constitution. La Coalition avenir Québec croit qu’en se montrant claire sur ces deux positions, Ottawa saura à quoi s’attendre et qu’il n’y aura pas de conflit.

Malgré le fait que le parti soit composé de souverainistes et de fédéralistes, il n’est pas question d’appuyer un référendum ou de signer la constitution, si jamais l’une de ces options survenait au cours des dix prochaines années. Pour la CAQ, relancer et redresser l’économie du Québec est la priorité. La coalition n’est cependant pas contre le fait de rapatrier quelques pouvoirs de compétence fédérale au Québec. D’abord, le parti aimerait rapatrier des pouvoirs en ce qui concerne l’environnement et la culture et il aimerait que les contribuables québécois n’aient qu’un seul rapport d’impôt à produire. Monsieur Asselin  a avoué que le côté autonomisme de l’Alliance démocratique du Québec (ADQ), parti qui a été absorbé par la CAQ,  est toujours bien vivant. La CAQ.  trouve que la question référendaire et constitutionnelle est importante, mais pas pour le moment. «Ça fait 40 ans qu’on vote sur cela. On peut-tu voter pour autre chose?», a conclu M. Asselin.

L’éducation est un sujet qui tient à cœur à la Coalition avenir Québec. Si le parti est élu, monsieur Asselin assure qu’il sera ouvert aux discussions avec les associations étudiantes en ce qui concerne le droit de grève et avec les recteurs pour le mode de financement des universités. La coalition aimerait que les universités du Québec arrêtent de se faire compétition entre elles, mais plutôt qu’elles se rallient afin de faire compétition aux universités du reste du Canada.   Cependant, la CAQ ne touchera pas à l’indexation des frais de scolarité mise en place par le parti québécois.

Finalement, monsieur Mario Asselin a rappelé les engagements de son parti envers les finances des familles du Québec. Les familles des classes moyennes économiseront mille dollars par année dès la première année si la coalition prend le pouvoir. Pour ce faire, le parti abolira la taxe santé et la taxe scolaire. Le parti voudrait également que les entreprises comme Hydro-Québec ne puissent pas augmenter leurs tarifs de plus que l’inflation des salaires pour que les familles puissent suivre le rythme sans trop s’essouffler financièrement.