L’histoire authentique de Kim Thúy, adaptée à l’écran par Charles-Olivier Michaud, explore les défis du dépaysement et de l’apprentissage culturel des nouveaux arrivants vietnamiens fuyant la répression communiste au Vietnam. Bien que non autobiographique, le récit de Kim Thúy partage l’expérience de près de 60 000 réfugiés vietnamiens, cambodgiens et laotiens qui ont immigré au Canada pendant les mêmes années, entre 1979 et 1980, traversant et s’installant sur ce nouveau territoire.
Les « boat people », réfugiés fuyant par bateau, ont été surnommés ainsi à partir d’une expression qui fait son apparition dès 1975. Largement médiatisée à partir de 1979, la communauté vietnamienne vit assez mal aujourd’hui d’avoir été étiquetée comme « gens des bateaux ». Elle est, pour ces ressortissants, l’illustration d’un langage raciste et simpliste envers les réfugiés.
D’ailleurs, l’histoire du Canada rappelle que le pays n’a pas toujours ouvert ses portes aux réfugiés de manière accueillante, au point de discriminer parfois certains groupes.