La saison d’hiver de soccer a commencé le 9 octobre dernier au Club de Football L’International de Québec. «Toutes nos catégories sont pleines en inscriptions», se réjouit Alexandre Hamel, directeur technique du club. Selon lui, les parents souhaitent que leurs enfants continuent à bouger quitte à faire des coupures dans leur budget familial sur d’autres aspects que le sport.
De nouveaux forfaits sont offerts aux familles qui ne peuvent pas payer une saison complète. Certains enfants ne sont présents aux activités que pendant la moitié de la saison. «Les différences sont assez grandes entre les familles», soutient monsieur Hamel.
Les différences de salaire sont élevées entre les différents métiers, les familles nombreuses et celles vivant avec des salaires plus bas qui ne peuvent pas se permettre des loisirs. Les organisations sportives font des efforts pour donner la chance à tous de participer. Certains adolescents doivent eux-mêmes travailler pour payer leur inscription, souligne Alexandre Hamel.
Pour la saison estivale, les forfaits varient également en proposant de participer à un nombre d’entraînements et de matchs limités. Cela toujours dans le but d’accommoder au maximum les familles et les joueurs et joueuses. Plusieurs solutions sont ainsi offertes pour faire en sorte que le maximum d’enfants et d’ados fassent de l’activité physique.
Pénurie de main-d’œuvre
Un autre enjeu majeur pour l’économie québécoise est le nombre de travailleurs disponibles sur le marché du travail. Les répercussions dans le sport se font aussi ressentir dans les organisations. C’est encore davantage le cas dans les écoles où les difficultés pour trouver des entraîneur.e.s se font de plus en plus importantes.
Pour le Club de Football L’International de Québec, il n’y a pas de grandes difficultés à trouver des éducateurs ou des éducatrices pour les équipes. «On essaye d’inclure les jeunes le plus possible pour entraîner nos équipes», souligne Alexandre Hamel. Comme il l’explique, ce sont davantage des jeunes de 12 à 15 ans qui vont entraîner les 4 à 8 ans par exemple. C’est aussi une façon pour eux de transmettre leur savoir et de faire profiter les plus jeunes de leur expérience.
C’est avec enthousiasme que M. Hamel commence cette nouvelle saison. Il pense que donner la chance à des jeunes entraîneurs de s’impliquer est une des solutions pour faire face à la crise. Plusieurs joueurs et joueuses peuvent encore jouer malgré les difficultés économiques du moment. Alexandre Hamel espère tout de même que la situation pourra s’améliorer et permettra à tous ceux et celles qui souhaitent jouer au soccer de le faire sans trop de difficultés liées au contexte économique.