Université Laval – « La biodiversité est sur le déclin depuis des décennies, il faut agir. » Voilà ce qu’affirmait M.de Souza Dias en introduction de la conférence Défis et opportunités pour la biodiversité et le développement durable, présentée à l’Université Laval, mercredi dernier.
La conférence, organisée par la société des relations internationales de Québec (SORIQ) en partenariat avec l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (EDS), a principalement abordé les thèmes de la sauvegarde de la biodiversité et les devoirs de l’État devant ce danger.
M.Braulio Ferreira de Souza Dias est secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique depuis 2012. Il est un acteur important de l’adoption du Plan stratégie pour la biodiversité 2011-2020, projet qui souhaite réduire significativement la perte de la biodiversité dans le monde.
Les initiatives ne datent pas d’hier, telles qu’en témoignent les diverses conventions qui ont eu lieu depuis 1980. Pourtant, il aura fallu plus de 30 ans avant d’y voir un progrès notable. « Les rapports antérieurs montrent que nos objectifs n’ont pas été atteints » admet M.de Souza Dias.
« Par contre, avec le plan stratégique en place depuis 2011, nous y voyons finalement du progrès » ajoute-t-il. « C’est de cette manière que le Brésil a diminué la déforestation de l’Amazonie de 80%. Pourtant, ce n’est toujours pas suffisant. Chacun doit y mettre du sien » concède-t-il.
Lors de la conférence, M.de Souza Dias a aussi présenté des initiatives qui portent leurs fruits et qui témoignent d’un grand engagement de la communauté internationale, en ce qui a trait à la sauvegarde de la biodiversité. « La Guatemala impressionne par ses changements d’approche par rapport à l’environnement et ce, même s’il est un pays en développement » exemplifie-t-il.
Avec plus de 30 ans d’expérience sous la cravate en matière de biodiversité, M.de Souza Dias y est ensuite allé de ses propres recommandations. « La solution passe par la sensibilisation des individus. Les gens ne se soucient pas de la biodiversité parce qu’ils n’en sont pas conscients » a-t-il expliqué.
Pour de plus amples informations concernant les diverses activités offertes par la SORIQ et l’Institut EDS, rendez-vous sur leurs sites web.