Cinq athlètes de l’Université Laval ont participé aux Jeux olympiques cette année. Le Rouge et Or a plusieurs programmes pour pousser ces sportifs à réaliser leurs rêves. Les Jeux olympiques de Pyeongchang se sont conclus le 25 février 2018. Le Rouge et Or a plusieurs programmes pour pousser ces sportifs à réaliser leurs rêves. Sven Pouliot, entraîneur du Rouge et Or en ski alpin, fait tout en son pouvoir pour qu’ils atteignent leurs objectifs.

« Nos athlètes profitent du stade de football, de la salle d’excellence, de la salle sport-études, le tout combiné avec une éducation de haut niveau. C’est quelque chose de
spécial. » explique Sven Pouliot.

Les programmes du Rouge et Or sont exigeants et rigoureux. Ils demandent beaucoup de temps, mais l’Université Laval met en place les installations et les services nécessaires pour atteindre le succès. Les infrastructures mises à la disposition des athlètes sont l’idéal pour profiter pleinement d’un programme sport-études.

Dans la salle d’excellence de l’Université Laval, les athlètes du Rouge et Or peuvent s’entraîner ensemble. (Crédit photo : TW)

Pour devenir un Olympien, il faut, d’abord et avant tout, avoir un rêve. Puis, ce rêve motive les trois clés importantes pour y arriver : « une motivation, une intention et un engagement. »

Sven Pouliot a entraîné le skieur Adam Lamhamedi, un des deux représentants du Maroc aux Olympiques de Pyeongchang. Lamhamedi qui a aussi participé aux Jeux de Sotchi en 2014 a commencé l’entraînement olympique en Nouvelle-Zélande en 2016.

Un entraînement physique intense est requis, mais Pouliot explique que ce n’est pas tout.

« On leur prodigue une préparation mentale. Dans le ski, c’est simple : c’est une inspection de parcours et une descente. L’erreur ne pardonne pas. »

Un rayonnement important pour les autres athlètes

Avoir des sportifs avec un rêve olympique est un gros plus pour une équipe unie comme celle du Rouge et Or. L’entraîneur, qui occupe cette fonction depuis deux ans, affirme qu’il « voulait développer l’équipe du Rouge et Or collectivement. Dans le ski, c’est en poursuivant des objectifs individuels qu’on va pouvoir atteindre des objectifs d’équipe. » Un athlète avec autant d’ambitions motive les autres et les pousse à se dépasser.

Le sport est en santé même s’il coûte cher. Monsieur Pouliot explique que les athlètes choisiront, la plupart du temps, les offres des écoles américaines qui ont des bourses et des programmes d’encadrement sportif beaucoup plus alléchants.

De plus, l’entraineur met en lumière un problème dans les programmes sportifs du Québec : « J’ai l’impression que nous sommes un peu en retard concernant le développement de la pratique de ce sport. On a affaire à des jeunes qui ont 17, 18, 19 ans, et qui sont en train de se développer physiquement, on a beaucoup de gains à rattraper. » Pour lui, on comble bien ce retard à l’Université Laval grâce aux infrastructures mises en place pour les athlètes du Rouge et Or.

Poids, vélos statiques et appareils de musculations font le bonheur des athlètes du Rouge et Or qui peuvent s’entraîner quand ils le souhaitent. (Crédit photo : TW)

Ces services offerts aux sportifs sont ce qui donne l’authenticité à la famille du Rouge et Or. Tous les athlètes s’entraînent ensemble dans la salle de conditionnement physique. Chacun chérit des rêves différents, mais partage l’objectif d’aller au bout de soi. Peu importe la discipline, ils se motivent ensemble à être les meilleurs.

Un ancien entraîneur paralympique

Sven Pouliot a supporté les skieurs paralympiques canadiens aux Jeux de Sotchi en 2014. Pour lui, ce fut une expérience mémorable et unique. « Au point de vue physique, c’était très exigeant. C’est aussi des émotions. Nos valeurs de groupe avec l’équipe nationale handisport, c’est qu’on voulait performer chaque jour. » Cette expérience est un atout pour l’entraîneur du Rouge et Or, il connaît bien le chemin pour se rendre au rêve olympique.

Sven Pouliot (à droite) pose avec Peter Spitzenpfeil (à gauche), membre de la Fédération Allemande de ski alpin para-alpin aux Jeux Paralympiques de Sotchi en 2014. (Crédit photo : Courtoisie Sven Pouliot)

Lorsqu’il était tout jeune, il participait aux camps d’athlétisme du Rouge et Or et c’est ce qui l’a poussé vers le haut. Le Rouge et Or n’est pas qu’un rassemblement de sportifs, c’est un groupe de passionnés qui partagent des valeurs semblables.

« Représenter la marque Rouge et Or me motive aussi en tant que coach. »