Québec- L’événement multisports que sont les Jeux du Québec permet à des milliers de jeunes de poursuivre leur rêve sportif et d’obtenir une expérience de compétition unique. Autant les athlètes actuels ou anciens que les gens qui organisent les Finales voient en cette expérience une occasion pour les jeunes de se développer tant au niveau sportif qu’au niveau personnel.

Les Jeux du Québec en étaient à leur 50e Finale cette année à Drummondville. Cet événement a pris naissance en 1971 dans la ville hôte de Rivière-du-Loup et la tradition se poursuit depuis ce temps. Tous les deux ans, des milliers de jeunes se rendent à une Finale des Jeux du Québec pour prendre part aux compétitions de leur sport d’été ou d’hiver. Bien encadrés, ces jeunes livrent de bonnes performances et créent des souvenirs et des amitiés qu’ils n’oublieront jamais.

L’organisation d’une Finale

En moyenne, 3 300 athlètes, 400 officiels ainsi que 800 entraîneurs et accompagnateurs participent à chaque Finale dans près de 20 disciplines, en plus des 4 000 bénévoles qui s’impliquent dans les diverses tâches du comité organisateur. Tous les coins du Québec y sont représentés : 19 régions procurant chacune un encadrement grâce à un chef de délégation et une équipe de missionnaires bénévoles. Les chefs des délégations s’assurent du bon fonctionnement de la Finale, comme l’explique Josée Longchamps, la chef de la région de l’Est-du-Québec. Son rôle est d’offrir un bon environnement aux athlètes afin qu’ils puissent réaliser leurs meilleures performances:

Le comité organisateur de la ville qui reçoit les Jeux du Québec travaille pendant plus d’un an afin de se préparer à la tenue de cet événement. Cet hiver, la 50e Finale des Jeux du Québec avait comme président l’ex-joueur de hockey de la Ligue nationale de hockey et maintenant entre autres chroniqueur au Réseau des sports (RDS), monsieur Denis Gauthier. Revenu dans la région de Drummondville où il a commencé sa carrière professionnelle avec les Voltigeurs dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, il trouve important de s’impliquer dans un événement qui permet aux jeunes athlètes de se développer.

Les apprentissages d’un tel événement sont importants selon Denis Gauthier : «Les valeurs qu’ils vont apprendre en cours de route, les amitiés qui vont se créer, se forger ici et à tous les Jeux du Québec, je pense qu’en bout de ça, c’est ça qui rend la chose [les Jeux du Québec] d’une importance majeure. Si ça devient des athlètes professionnels, olympiques, ou peu importe, tant mieux» :

Des mini Jeux olympiques pour les athlètes

Plusieurs athlètes de haut niveau ont participé aux Jeux du Québec au début de leur carrière sportive. C’est le cas par exemple de Sylvie Bernier, d’ Alexandre Depatie et de Gaétan Boucher. Ils ont ainsi pris le goût de la compétition avant de s’illustrer sur la scène internationale. D’autres y sont allés et considèrent l’expérience formatrice sur plusieurs plans, notamment Jean-René Dufort et Alain Dumas.

Pratiquant l’athlétisme avec le Rouge et Or de l’Université Laval, Alexandro Allison Abaunza considère les Jeux du Québec comme «la plus belle fête du sport au Québec».

C’est un avis qui est aussi partagé par des athlètes et entraîneurs qui étaient présents aux Jeux du Québec cet hiver. Ylénor Côté en était,  malgré son jeune âge, à sa quatrième Finale des Jeux du Québec. Conscient de son rôle de mentor pour les autres athlètes, il n’a pas hésité à donner des conseils pour leur faire vivre une belle expérience. Par ailleurs, Guylaine Bélanger est présente comme entraîneure depuis 11 Finales des Jeux du Québec et elle y a aussi participé quatre fois en tant qu’athlète en tennis de table. «J’ai toujours appelé les Jeux du Québec les mini Jeux olympiques» affirme-t-elle.