Le 7 avril 2018 se déroulait le Pixel Warpzone, un événement permettant aux amateurs de jeux vidéo de faire des compétitions dans un environnement amical et devant des spectateurs. Pendant l’événement tenu en basse ville de Québec, le public a pu observer que le phénomène du E-sport est en ascension chez les joueurs de jeux vidéo professionnels. Néanmoins, peu de gens savent que la réalité derrière ces compétitions. En effet, à l’instar des sports professionnels tels le hockey sur glace ou le football, le sport électronique demande aux joueurs plusieurs changements dans leur style de vie ainsi que plusieurs sacrifices:

 

Selon Denis Talbot, l’ancien animateur de l’émission M. Net qui était diffusée sur les ondes de MusiquePlus entre 1998 et 2014, la population a généralement une opinion négative envers le E-sport. Monsieur Talbot croit néanmoins que le sport électronique mérite de se faire reconnaître davantage au Québec.

La discipline et la pratique

Audrey Brissette et Yannick Babin sont tous les deux capitaines d’équipe de jeux vidéo ayant joué au Pixel Warpzone. Les deux professionnels de jeux vidéo croient que le E-sport a plusieurs points en commun avec le sport traditionnel:

Selon Monsieur Babin, les joueurs de E-Sport sont autant investis dans leur entraînement que les sportifs « classiques ». Il explique que les joueurs de E-Sport doivent consacrer autant d’heures à leurs pratiques que les athlètes professionnels. Le capitaine d’équipe admet cependant « qu’en terme d’effort physique, c’est certain que c’est un peu moins [exigeant que le sport professionnel]. » De son côté, Madame Brisette souligne que certaines équipes de E-Sport ont un horaire déterminé afin de faire du sport « physique » et pour aller prendre l’air. Selon elle, cela permet aux joueurs d’avoir une meilleure concentration les deux capitaines d’équipe s’entendent pour dire que le E-Sport demande un effort mental soutenu. Monsieur Babin explique que les joueurs de jeux vidéo doivent prendre des centaines de décisions par minute.

D’ailleurs, l’entreprise de Monsieur Babin, Mirage Sport Électronique a comme objectif d’aider les amateurs de sports électroniques à jouer dans un niveau professionnel. L’encadrement des joueurs est semblable à celui dont bénéficient les athlètes de sports traditionnels. Plusieurs professionnels des jeux vidéo, tels des entraîneurs et des analystes, donnent des conseils aux joueurs afin qu’ils obtiennent les meilleurs résultats possibles.

Les jeux vidéo : pas toujours adaptés pour le E-Sport

 

Selon Denis Talbot, ancien animateur de l’émission M. Net, explique que plusieurs conditions doivent être respectées afin qu’un jeu vidéo fasse son entrée dans le domaine du E-Sport:

Monsieur Talbot indique qu’il y a trois facteurs importants pour qu’un jeu vidéo devienne un E-Sport. En premier lieu, le jeu doit comprendre une infrastructure dédiée au sport électronique. De plus, il doit y avoir un engouement de la part du public envers le jeu. Finalement, les joueurs de E-Sport doivent bien performer pendant les compétitions afin de prouver leurs talents supérieurs. En effet, le dénouement de certains jeux est tiré au hasard et diminue l’exploit du joueur, ce qui n’est pas souhaitable dans le cas du E-Sport.