Tous sont unanimes, Hugo Richard est le meilleur quart-arrière qu’a vu passer le Rouge et Or depuis Mathieu Bertrand en 1998. Mais qui est ce nouveau joueur et quelle est sa feuille de route?

Dès qu’il a commencé à fouler les terrains de football au secondaire, le quart-arrière natif de St-Bruno n’a jamais cessé de rêver à ce poste au sein de l’équipe de football du Rouge et Or. Alors qu’il était encore qu’à l’adolescence, on reconnaissait l’immense carrière à laquelle il était voué.

Jean-Philippe Perron, son ancien entraîneur au secondaire, ne s’est pas gêné pour y aller d’éloges à son endroit. « Au premier regard, j’ai su qu’il deviendrait un grand quart-arrière, il faisait preuve d’un calme exemplaire et était toujours bien préparé lors des matchs» a affirmé celui qui est le pilote du Cactus du collège Notre-Dame depuis 2006.

Lorsqu’est venu le temps pour Richard de choisir une équipe collégiale, celui-ci s’est tourné vers les Cheetahs de Vanier, une institution anglophone se trouvant sur l’île de Montréal. Lors des 3 années qu’il a passé là, soit de 2011 à 2013, le joueur de 6 pieds 2 pouces a notamment mené les siens à la conquête du Bol d’Or au terme de la saison 2012. Une conquête dont il se rappelle très bien.

«L’année 2012 a été une année de consécration pour moi et notre équipe, nous avions travaillé extrêmement dur pendant toute la saison. Nous avons été récompensé par le plus beau championnat qu’il existe au niveau collégial», raconte celui qui étudie désormais en génie mécanique à l’université Laval.

En fait, Richard restera à jamais reconnaissant envers son ancien coordonnateur offensif chez les Cheetahs, soit Ron Aboud. « Il m’a extrêmement aidé à devenir un meilleur joueur, tant sur le plan mental que technique», enchaîne-t-il.

La personne derrière l’athlète

Après avoir fait le tour des équipes pour lesquelles Richard a évolué, on réalise que la majorité de ces anciens coéquipiers le considèrent comme quelqu’un de «solitaire». Selon les dires de M. Aboud, Richard était un joueur qu’il qualifierait de discret.

«Il n’était pas le genre de joueur à se lever dans la chambre à toutes les semaines afin de motiver son équipe. Il le faisait de temps en temps lorsque la situation le demandait mais il était plutôt du genre à travailler en montrant l’exemple», dit-il. Dans la même optique, Richard se décrit surtout comme un joueur qui cherche «à faire sa part et à inciter les autres à faire la leur».

Priorité #1 : les études!

Questionné à propos de l’importance qu’il accorde aux études, le jeune quart est plutôt catégorique. «Bien que je sois un joueur de football et alloue une grande importance à mon sport, les études demeurent ma priorité #1» répond-il. Cela démontre tout le sérieux du jeune homme, lui qui se considère d’abord et avant tout comme un étudiant et non un athlète.

Pourquoi l’université Laval?

Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à choisir l’université Laval, le jeune homme ne cache pas que la tradition de gagnant qui règne à l’institution lavalloise y est pour quelque chose. «Laval, c’est une dynastie, une puissance du football universitaire et c’est mon instinct qui m’a fait choisir cette université plutôt que celle de Montréal par exemple». Une chose est certaine toutefois : Richard n’a jamais regretté d’avoir choisi l’institution de Québec jusqu’à maintenant.