Depuis le début du mois d’août, 85 personnes sont mortes dans les violences en lien avec les élections en Côte d’Ivoire. Des manifestations meurtrières ont lieu dans la rue pour s’opposer au président Alassane Ouattara, réélu pour un troisième mandat le 31 octobre dernier. En fait, la constitution ivoirienne n’autorise que deux mandats présidentiels pour une même personne. Le président Ouattara l’a réformé puis a considéré que ses mandats précédents ne comptaient plus. Un peu comme si pendant une tournée des bars à Marcory, commune de la capitale fameuse pour sa vie nocturne, le fait de changer de bistro remettait le compteur de bières à zéro.
Pour comprendre le lien entre la politique et les tensions actuelles, L’Exemplaire a fait appel à Mariam Koné, journaliste freelance Franco-Ivoirienne ainsi qu’au politologue Ousmane Zina de l’Université de Bouaké.