Mars 1969

Création d’une Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), présidée par Gilles Gariépy de 1969 à 1971. La FPJQ regroupe au départ 23 associations de journalistes. 

L’année 1968 a été difficile dans les relations entre les journalistes et la police, qui fracassait des caméras, saisissait  les films de presse et n’acceptaient pas les journalistes qui n’avaient pas une carte de presse de la police. Après ces incidents, les journalistes qui étaient dépourvus d’une organisation crédible ont décidé de tenir des états généraux qui réunissaient une centaine de journalistes de tous les milieux. De là, sept journalistes ont été élus et nommés pour former une mission itinérante de consultation. La création d’une fédération professionnelle a été décidée à l’issue de la consultation.

Décembre 1976

Fondation du journal le «30» par Mme Paule Beaugrand-Champagne, quatrième présidente de la FPJQ. Il sera publié 10 fois par an.

Pour Mme Paule Beaugrand-Champagne, le principal problème de la FPJQ était la communication. L’information ne circulait pas. L’idée d’avoir un journal est venue par Mme Beaugrand-Champagne et quelques «conseillers» afin de transmettre l’information aux membres de cette façon.

1980-1981 

Élection de Jean-François Lépine à la présidence. Il succède à Gérald Leblanc et devient ainsi le septième président de la FPJQ.

1989

Claude Robillard devient secrétaire général de la FPJQ. Il succède à Jean-Pierre Gagné, arrivé quelques années plus tôt. M. Robillard quitte ses fonctions cette année.


C’est l’affaire Norsk Hydro. Une injonction du gouvernement interdit la publication d’un contrat gardé secret entre Hydro-Québec et Norsk Hydro.
1991

À la suite de la construction de la Baie-James, Hydro-Québec vendait à rabais ses mégawatts de surplus à une compagnie d’aluminium, en cachant au grand public les chiffres officiels.

1991-1997 

Élection d’Alain Saulnier à la présidence. Il succède à André Noël et devient ainsi le douzième président de la FPJQ. 

1992

Début de la rédaction du Guide de déontologie de la FPJQ 

Janvier 1992 

La FPJQ change sa structure pour devenir strictement une association d’individus.

Depuis, aucun syndicat n’est membre de la Fédération. Des ententes avec des syndicats locaux facilitent cependant l’adhésion de leurs membres à la FPJQ et la perception des cotisations, mais ces ententes de service se font de plus en plus rares. Le changement de fédération à association, loin de nuire aux adhésions, a permis de doubler le nombre de membres. En effet, la Fédération est passée de 1025 membres en 1990 à tout près de 2000 membres en date d’aujourd’hui pour un bassin estimé à quelques 3000 journalistes professionnels.

1996

Adoption du Guide de déontologie de la FPJQ 

1997

Contestation de la demande de Quebecor d’obtenir TQS. Débat sur les monopoles de presse 

1998 

La FPJQ remplace le Conseil de Presse dans l’émission de cartes de presse «officielles», même si en réalité, tout le monde peut émettre une carte de presse. 

2000

Attentat contre Michel Auger, atteint par balle dans le stationnement des bureaux du Journal de Montréal  

2001-2004 

Élection d’Anne-Marie Dussault à la présidence. Elle succède à Hélène Pichette et devient ainsi la quinzième présidente de la FPJQ.

Automne 2009 – janvier 2011 

La création du Groupe de travail sur le journalisme, présidé par Dominique Payette, relance le débat sur l’avenir de l’information.

Tout au long des travaux, la FPJQ s’est assurée que deux principes élémentaires guident les travaux :

1. Il n’appartient pas à l’État de définir les conditions d’entrée et d’exercice en journalisme.

2. L’autoréglementation, soit l’encadrement des pairs par les pairs, est une condition sine qua non à la création d’un titre de journaliste professionnel.

Dans son rapport final, publié en janvier 2011, le Groupe de travail suggère d’attribuer la gestion du titre à la FPJQ.

2012

Le Guide de déontologie de la FPJQ est amendé pour intégrer le nouvel outil journalistique que sont les médias sociaux.