Les infirmiers de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) font jaser. Des heures supplémentaires obligatoires les épuisent. Mais les conséquences apportées ne touchent pas seulement eux-mêmes. Les gens qui partagent la vie des travailleurs du domaine de la santé en ressentent aussi les effets négatifs et doivent adapter leur vie aux nombreux imprévus que peuvent leur infliger par exemple les heures supplémentaires.  

 

Les heures supplémentaires des infirmières se répercutent aussi sur leur conjoint, sur leurs enfants ainsi que sur leur vie privée. En principe selon le code de déontologie de l’OIIQ les heures supplémentaires ne sont pas obligatoires. Les infirmiers peuvent refuser s’ils ne se sentent pas aptes à continuer en toute sécurité.

 

Mais l’infirmier qui refuse de faire des heures supplémentaires devra laisser un délai raisonnable à son employeur afin que celui-ci trouve un remplaçant ou une autre solution afin de continuer de bien administrer les soins aux patients.

 

Alexandre Faber, partage sa vie avec une infirmière depuis un certain temps. Les heures supplémentaires faites par sa conjointe reflètent sur leur vie de couple :

 

 

Le nombre d’heures supplémentaires varie selon les périodes de l’année, mais une chose est certaine, monsieur Faber ne s’attendait pas à ce que sa conjointe en fasse autant :

 

Le jeune homme affirme que la tâche pourrait être plus difficile lorsqu’ils auront des enfants puisqu’il doit déjà s’adapter à l’horaire de travail de sa conjointe qui est très variable afin d’accomplir certaines tâches dans la maison.

 

« L’autre fois, je parlais de ma situation avec mon amie qui est une mère monoparentale. Elle me disait qu’elle ne saurait pas comment dealer avec un horaire comme celle de ma blonde », a raconté monsieur Faber.

 

 

« On s’habitue, mais parfois on doit annuler des sorties parce qu’elle finit plus tard et c’est décevant. Je comprends que ce n’est pas de sa faute, mais quelqu’un quelque part doit réagir avant qu’on épuise toutes nos infirmières », a souhaité Alexandre Faber.

 

C’est ce que nous a confirmé Josiane Boulanger, infirmière dans la région de Québec.

 

 

 

 

« Quand tu es fatigué, tu risques de faire plus d’erreurs », a renchéri Josiane Boulanger.

 

De plus, les heures supplémentaires sont parfois rémunérées et parfois non rémunérées. Les données proviennent de réponses d’infirmières de certaines provinces du Canada. Pour connaître les statistiques plus en détail vous pouvez consulter le site de Statistique Canada.