Popularisé par Béa Johnson, le mode de vie zéro déchet devient une tendance de plus en plus pratiquée. Avec l’épuisement des ressources naturelles et l’accumulation du plastique dans les océans, chaque geste compte pour limiter notre consommation. Une nouvelle réalité à laquelle les milléniaux semblent plus sensibles.

Depuis environ deux ans déjà, le comité Mission réduction! de l’association étudiante Univert Laval consiste à conscientiser la communauté universitaire de l’Université Laval par rapport aux différents enjeux environnementaux.

Parmi les différents objectifs du projet Mission réduction!, on compte le mode de vie zéro déchet. Une étape qui ne semble pas toujours évidente à franchir.

« On est tellement pris dans le plastique et dans le jetable, que c’est difficile de changer nos habitudes du jour au lendemain », explique Édith Turbide, coordonnatrice aux communications à l’association étudiante Univert Laval.

Afin de faire découvrir les différentes facettes du zéro déchet, Univert Laval entreprend ses actions en fonction de la demande des étudiants. « Ce qu’on fait, ce sont des activités pour ouvrir les horizons des gens et surtout présenter le mode de vie zéro déchet », précise Édith Turbide.

Édith Turbide s’implique dans une association étudiante environnementale et travaille à réduire son empreinte écologique. (Crédit: Édith Turbide)

Être de plus en plus conscientisé

Jusqu’à présent, la coordonnatrice aux communications a pu constater un intérêt grandissant pour l’environnement de la part des étudiants de l’Université Laval. « Cette année, on a beaucoup de gens qui se sont joints à nous. Si on recule il y a deux ou trois ans Univert Laval comptait seulement deux personnes. Aujourd’hui, on est rendu une bonne trentaine », indique-t-elle.

Édith Turbide observe également une certaine curiosité de la part des membres de la communauté universitaire par rapport au zéro déchet. Toutefois, elle n’est pas en mesure d’identifier une certaine strate de gens qui s’intéresse au zéro déchet.

« À chaque fois que l’on fait des activités, les gens viennent nous voir pour nous poser des questions. Et pour le zéro déchet, il y en a de plus en plus », mentionne la coordonnatrice aux communications.

L’Université Laval a pris des initiatives pour faire sa part sur l’environnement. (Crédit: Samuel Matte)

Un mode de vie progressif

Il ne faut pas oublier que le zéro déchet est un mode de vie à adopter de manière progressive. Le danger est de vouloir tout changer drastiquement, ce qui est impossible selon Édith Turbide, elle-même adepte du zéro déchet. « C’est difficile et ça prend du temps pour se rendre à un niveau où notre production de déchets est moindre. Le truc, c’est d’y aller progressivement en faisant des changements chaque année », confie-t-elle

Parmi les actions les plus faciles à adopter, l’achat en vrac est la plus simple pour s’initier à ce mode de vie. « Il y a plusieurs épiceries en vrac qui ouvrent à Québec. Ça démontre que les gens sont prêts à ça », croit Édith Turbide.

La Récolte compte parmi les nouveaux commerces zéro déchet qui ouvrent leur porte à Québec. En septembre dernier, une nouvelle succursale a fait son apparition sur la rue Cartier. La vidéo suivante présente un aperçu de ce nouveau commerce.

L’arrivée de ces nouveaux types d’épicerie est visible dans plusieurs secteurs de la ville de Québec, mais elles sont principalement toutes rassemblées au même endroit. « Les épiceries en vrac à Québec c’est bien. Il y en a plusieurs qui ouvrent, mais on n’en a pas encore à Sainte-Foy. C’est un work in progress », conclut-elle.