La rivalité entre les deux villes remonte au tout début du XIXe siècle, alors que Québec ne comportait que 25 000 habitants. © Éric Doyon
La rivalité entre les deux villes remonte au tout début du XIXe siècle, alors que Québec ne comportait que 25 000 habitants. © Éric Doyon

Phénomène récurrent dans la province, la rivalité Québec/Montréal a façonné l’histoire du Québec. Gilles Laporte, historien et professeur d’histoire à l’Université du Québec à Montréal, ainsi que Philippe Cantin, journaliste sportif à La Presse et auteur du livre Le Colisée contre le Forum, retracent les moments forts de cette rivalité entre les deux villes.

Cette rivalité, qui s’étend sur trois siècles, est «l’histoire du déclin de la capitale au profit de la métropole», selon Gilles Laporte. Dès 1827, la population de Montréal dépasse celle de Québec. «À partir de ce moment-là, irrésistiblement, l’ascendant de Montréal va croître», ajoute-t-il. L’historien divise en deux temps l’histoire de cette rivalité entre les deux pôles urbains de la région.

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/227945212″ params= »color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false » width= »100% » height=’166′ iframe= »true » /]

Côté sportif, au-delà de la célèbre bagarre du Vendredi saint du mois d’avril 1984, opposant les joueurs des Nordiques à ceux des Canadiens, Philippe Cantin retrace certains évènements marquant la rivalité au hockey.

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/228003686″ params= »color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false » width= »100% » height=’166′ iframe= »true » /]