QUÉBEC-Du 22 au 27 octobre, l’artiste Janick Laberge présente sa neuvième exposition solo à L’espace contemporain de Québec. Au menu : rétrospective des œuvres et vision vers le futur.
Pour l’artiste originaire du Saguenay, dont le vernissage avait lieu jeudi soir 24 octobre, il s’agit d’une neuvième exposition solo, une deuxième avec L’espace contemporain de Québec dont le vernissage avait lieu jeudi soir.
Back to the future, c’est une boucle qui se rejoint. Au départ, Janick Laberge s’est surtout intéressée aux tissus, puis elle a voulu faire vivre l’humain et le végétal, et finalement l’animal. Selon elle, il ne lui manquait que le minéral pour compléter «l’involution». Son art, c’est l’utilisation de la photographie, du microscopique et du macroscopique, c’est le mélange de l’humain et de la géométrie.
En tête d’affiche de l’exposition, la peinture portant le même nom que l’exposition est une synthèse de tout. La particularité de cette œuvre est qu’elle est un processus de vingt années de travail, ayant passé un bon moment dans le placard. « Je n’étais pas prête à la finir », a dit Janick Laberge pour expliquer le temps de la production. « Si je n’avais qu’une seule œuvre à choisir, ce serait celle-là ».
Cette peinture met beaucoup d’emphase sur le cerveau humain qui est, selon celle qui a produit autour de 150 œuvres depuis ses débuts, le centre de ce que tout le cerveau peut imaginer.
Devant une vingtaine d’invités, l’artiste multidisciplinaire qui a déjà exposé en Espagne, en Chine, en France, en Espagne et dans plusieurs autres pays, était très émue de la présence de parents et amis lors du vernissage.
De l’art « médical »
Médecin de formation, Janick Laberge mélange beaucoup ses deux carrières : «C’est rare que je me détache du médical», a-t-elle expliqué en faisant référence à la plupart de ses œuvres qui ont un lien avec la médecine.
Les titres de certaines œuvres en témoignent : Cellule, Neurone, Torso, Femme et dentelle ainsi que Mouvement, pour ne nommer que ceux-là.
Un appui important
Propriétaire de L’espace contemporain sur la rue St-Jean, Michel Therrien a offert la permanence à Janick Laberge en février 2009. «J’ai été très impressionné parce que j’ai vu au début, ça me rejoignait beaucoup», a-t-il dit.
«C’est un plaisir de la voir évoluer», a-t-il ajouté en mentionnant que la grande force de la peintre est que ses séries de production sont toujours différentes les unes des autres au niveau du style.
Étant permanente à cette galerie depuis 2009, Janick Laberge devrait donc pouvoir organiser à nouveau une exposition solo à L’espace contemporain d’ici environ deux ans.