La crise des migrants en Europe a connu durant ces dernières semaines des dénouements tragiques. Devant la grande détresse de peuples fuyant la guerre et la pauvreté, les pays européens du sud se trouvent submergés par les vagues incessantes de réfugiés venant d’Afrique et du Moyen-Orient.
Devant cette crise migratoire sans précédant depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Union Européenne a décidé de réagir. Et c’est par l’intermédiaire de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, que l’UE a décidé le mercredi 9 septembre dernier de répartir les réfugiés entrés sur le territoire européen entre les différents États de l’Union européenne.
Le défi est grand : plus de 160 000 réfugiés ont débarqué dans le sud de l’Europe en quelques semaines, dont plus de 120 000 se trouvant actuellement en Italie, en Grèce et en Hongrie. La répartition par quotas doit permettre à ces trois pays de voir la pression migratoire s’abaisser.
Parmi les nations européennes soumises à cette répartition par quotas, notons l’arrivée de 400 migrants au Luxembourg (taux d’arrivée de 8 migrants pour 10 000), le pays accueillant proportionnellement à sa population le plus grand nombre de réfugiés. Suivent la Suède (5 pour 10 000) puis la France, l’Allemagne et l’Autriche notamment avec un taux de 4 pour 10 000.
En terme d’accueil global, c’est l’Allemagne qui accueille plus d’un quart des migrants (26,2 % – 31 443 réfugiés), suivie de la France (20 % – 24 031) et de l’Espagne (12,4 % – 14 931). Malgré une exemption de quotas en matière de politique migratoire, le Royaume-Uni et l’Irlande ont décidé d’accueillir plusieurs dizaines de milliers de migrants sur une base volontaire.