La 6e édition du Festival du cinéma de la ville de Québec (FCVQ) avait lieu la semaine dernière. Des représentations cinématographiques se sont succédé du 14 au 24 septembre dans divers endroits de la capitale. Alors que les festivaliers ont profité des projections, les commerçants se sont réjouis de l’afflux touristique généré par ce grand rendez-vous culturel.

Le FCVQ proposait une fois de plus cette année une programmation riche et variée à ses festivaliers. Chaque année, en plus de créer l’occasion de découvrir (ou redécouvrir) des œuvres cinématographiques, l’évènement offrait également une opportunité unique pour les commerçants du quartier de se faire connaître.

Dave St-Yves, copropriétaire de la Buvette Scott, commerce du quartier Saint-Jean-Baptiste, et membre de la Société de développement commercial du Faubourg Saint-Jean-Baptiste (SDC), se dit très heureux de l’initiative d’extension prise par le FCVQ. En effet, les organisateurs avaient mis en place des fanions dans les rues afin de diriger les festivaliers vers les différentes attractions offertes à travers le quartier. « Ça amène du monde dans le quartier et ça crée un fil touristique considérable », dit monsieur St-Yves, qui évoque notamment la venue du jury du festival dans son restaurant de la rue Scott.

M. St-Yves évoque notamment la présence de la « boîte à images » située sur le parvis de l’Église Saint-Jean-Baptiste. Gratuite, l’activité se déroulait à l’intérieur d’un conteneur de type maritime, aménagé pour le visionnement de courts métrages. Un passant pouvait ainsi s’arrêter et faire son choix parmi plus de cinquante films. « Une belle occasion de s’aventurer plus loin que les portes Saint-Jean », véritable barrière psychologique aux yeux des touristes, affirme Dave St-Yves.

Miser sur la diversité

L’organisation du FCVQ proposait une programmation très diversifiée. Plusieurs primeurs ont été présentées durant le festival, comme « Pays » de Chloé Robichaud ou « Juste la fin du monde » de Xavier Dolan. D’autres représentations étaient également prévues, telle « La ruée vers l’or » de Charlie Chaplin, où la musique était interprétée en direct par l’Orchestre symphonique de Québec.

Les lève-tôt ont pu profiter des « matinées au musée », qui attendaient les festivaliers tous les jours dès 10 heures au Musée des Beaux-Arts du Québec pour des projections variées, une nouveauté pour l’année 2016. Cela sans oublier les projections extérieures, dont le choix des films a fait rêver les cinéphiles les plus nostalgiques. À titre d’exemple, plus d’une centaine de personnes se sont réunies sur la place d’Youville pour se régaler du classique « Le Dîner de cons », un film de 1998, dont l’humour est visiblement toujours d’actualité.

Fort du succès de ses dernières éditions, la réputation du FCVQ n’est plus à faire. Maintenant reconnu pour la qualité de son festival, l’évènement attire tant des visiteurs de la capitale,que des différents coins de la province, et même du continent. L’évènement génère de la visite dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, et cela, au plus grand plaisir des commerçants.