Mercredi 9 avril sera projeté gratuitement le documentaire « Sans terre, c’est la faim », à 19 h à l’Amphithéâtre Hydro-Québec (Pavillon Alphonse-Desjardins, Université Laval, 2325 rue de l’Université). La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice canadienne Amy Miller.
Au Mali, au Cambodge et en Ouganda, des fermiers de subsistance, qui cultivent leurs terres depuis des générations, sont dépouillés de celles-ci par leur gouvernement, au profit de multinationales de l’agroalimentaire censées éradiquer la faim et la misère dans leurs pays…
Sans terre, c’est la faim (V.F. de No Land, No Food, No Life) est un documentaire coup de poing qui explore les impacts locaux du phénomène mondial d’accaparement de terres par les barons de l’agrobusiness, tout en soutenant l’idée qu’une agriculture durable à petite échelle est possible et essentielle. Il donne la parole aux paysans du sud directement touchés par la saisie de leurs terres, présentant des images-chocs de ces communautés luttant contre cette mainmise sur leurs ressources foncières.
Présenté pour la première fois à Québec, ce documentaire est l’œuvre de la réalisatrice ontarienne Amy Miller, cinéaste activiste engagée dans la lutte pour la justice sociale. Son précédent documentaire, La ruée vers le carbone (V.F. de « The Carbon Rush »), explorait les impacts socio-économiques et environnementaux du marché carbone mondialisé.