Depuis le Parti Pirate suédois, fondé en janvier 2006 par Richard Falkvinge, des mouvements citoyens similaires sont apparus partout dans le monde. Ils sont aujourd’hui une soixantaine, dont vingt-huit regroupés au sein du Parti pirate international (PPI). Malgré leurs politiques et priorités différentes, ils se regroupent autour de leurs valeurs fondatrices communes : la promotion de la culture et la protection des libertés civiles, dont la liberté de parole et le droit à la vie privée. Considérés comme des « pirates » voguant sur la révolution numérique, ces partis laissent les gouvernements sur le rivage, profitant des innovations pour faire émerger leur vaste mouvement citoyen.

Le 29 octobre dernier, le Parti Pirate islandais est devenu la troisième formation politique aux élections législatives du pays. Ces bons résultats sont à relativiser en observant les autres équipages. En Allemagne, le Piraten Partei, un temps troisième formation politique du pays, s’essouffle face à la montée des eurosceptiques. Au Québec, la reprise du mouvement « pirate » par des manifestants violents il y a quelques années a empêché le parti de se faire une place. Malgré une difficile insertion dans le paysage politique, les Partis Pirates poursuivent leur combat.

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