Depuis le vendredi 13 novembre, la France est en émoi. Pour la deuxième fois en moins d’un an, elle a été touchée sur son territoire par des attaques orchestrées par des terroristes islamistes. Le vendredi 13 novembre, 129 personnes sont décédées, et 352 ont été blessées lors de six attaques simultanées dans la salle de concert parisienne du Bataclan, au stade de France, lors d’un match de football amical entre la France et l’Allemagne auquel participait le président français François Hollande et dans les rues et terrasses des 10e et 11e arrondissements de Paris.


Ces attaques ont profondément choqué les Français qui ne se sentent plus en sécurité. Le reste du monde s’est aussi senti touché et a fait preuve d’une immense solidarité, s’illuminant des couleurs de la France. Pourtant, des critiques n’ont pas tardé à surgir, beaucoup se demandant pour quelles raisons les attentats survenus à Beyrouth le 12 novembre n’avaient pas suscité autant d’émoi. 
Très vite, c’est le groupe terroriste État islamique qui a revendiqué les attaques.

Vous en entendez parler en permanence, mais savez-vous comment ils ont pu prendre le contrôle de zones entières de l’Irak et de la Syrie ? Comment ils parviennent, à l’aide d’une stratégie de communication sophistiquée, à recruter au sein même des pays occidentaux ? Nous avons voulu en savoir plus sur le fonctionnement de ce groupe terroriste qui menace au-delà de ses frontières.

Enfin, nous nous sommes demandés quelle place le Canada s’apprête à jouer dans la lutte contre le groupe État islamique. Le nouveau premier ministre Justin Trudeau s’est engagé, lors de sa campagne présidentielle, à faire cesser les bombardements sur les positions de l’organisation, mais le pays pourrait jouer un rôle d’ordre humanitaire et apporter un conseil militaire aux autres puissances occidentales.

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