Des contributions financières, l’envoi de renforts humains, la recherche en vue d’un remède, autant d’éléments qui pourront mener a un dénouement positif. Le monde entier est en mouvement pour faire face au virus ravageur.

Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé à la solidarité internationale, le 25 septembre, lors d’une réunion dans le cadre de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.

L’ONU a pris la tête du mouvement en créant une nouvelle mission pour enrayer la propagation du virus. Cette “Mission pour la réponse d’urgence à Ebola” (UNMEER) est un grand soutien aux pays touchés avec deux millions de tenues de protection pour les soignants, 470 véhicules et 18 hélicoptères. Selon Radio France Internationale (RFI), l’UNMEER devait être sur le terrain dès le 28 septembre. C’est la première fois dans son histoire que l’ONU met en place une mission spéciale pour lutter contre une maladie.

La Banque mondiale (BM) a annoncé, le 25 septembre, qu’elle doublerait son aide aux pays frappés par l’épidémie, passant de 230 à 400 millions de dollars. Le Fonds monétaire international (FMI) a promis, le 26 septembre – dans l’objectif de couvrir les pertes de revenus des États – d’accorder une aide supplémentaire de 130 millions de dollars aux trois pays les plus touchés : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone (Jeune Afrique, 26 Septembre).

Outre les efforts des organisations internationales, les pays s’engagent énergiquement dans cette guerre entre l’homme et le virus. Les États-Unis ont envoyé 3 000 militaires au Liberia pour créer des centres de traitement et entraîner du personnel médical. « Arrêter l’épidémie d’Ebola est une priorité pour les Etats-Unis », a affirmé le président américain Barack Obama (Le Devoir, 30 Septembre). Selon l’Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle), la Chine a mis sur pied des laboratoires mobiles en Sierra Leone pour y renforcer les capacités d’analyse du virus.

Cuba avait été le premier pays à répondre à l’appel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il enverra 461 médecins et infirmières, rapportait l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP). Autant de contributions importantes et courageuses, sachant que c’est souvent le personnel médical le plus en contact avec la maladie.

Le Canada octroiera une aide supplémentaire de 30 millions de dollars dans la lutte contre Ebola, rapportait Radio-Canada le 26 septembre dernier. Le ministre du Développement international et de la Francophonie du Canada, Christian Paradis, a toutefois précisé que cette somme serait distribuée à la Croix-Rouge canadienne ainsi qu’à d’autres agences humanitaires.

Par ailleurs, des progrès pharmaceutiques donnent une lueur d’espoir. L’OMS a annoncé que des milliers de vaccins expérimentaux contre Ebola seront disponibles d’ici début 2015 (Le Figaro, 26 septembre). Ces vaccins sont développés par les sociétés britannique GSK et américaine NewLink Genetics. Dans le même temps, selon l’Agence de presse Xinhua, des experts chinois sont en train de développer une technique de dépistage plus efficace du virus à l’Hôpital de l’amitié sino-sierra-léonaise.

Lire l’éditorial de ce dossier réalisé par les étudiants en journalisme international et que vous pouvez retrouver sur leur propre site.