11 Septembre : le «géant américain» continue toujours de commémorer cette tragédie. Treize ans après, nous sommes toujours au même niveau d’information sur les attentats. Que s’est-il vraiment passé? Pour certains, il subsistera toujours des doutes.
Selon ICI Radio Canada, depuis l’arrivée des troupes canadiennes en Afghanistan en 2002, on recense la perte de 162 Canadiens, soit 158 militaires, 2 travailleuses humanitaires, 1 journaliste et 1 diplomate. Douze ans après l’Afghanistan, le Canada répond à nouveau à l’appel du «grand-frère américain».
Dans cet environnement de crise économique mondiale, le Canada envoie en Irak ses Forces Spéciales.
Il est vrai, nous sommes loin des gymnases bondés de familles de militaires de la base Valcartier en 2007, des départs au retour incertain, des retrouvailles d’après mission, des orphelins et des veuves.
Difficile de passer sous silence l’article paru dans Le journal de Québec du 15 Septembre 2014 faisant état d’ « une crise des suicides dans l’armée canadienne (…) ce fléau a fait plus de morts en 10 ans que la guerre en Afghanistan».
Les Forces spéciales qui partent en Irak ont appris de leurs « horreurs» et de leurs erreurs en Afghanistan, dira-t-on, en occultant que cette mission pourrait très bien muer en mission de combat et engager de ce fait plus de soldats, plus de familles. Jamais deux sans trois : l’armée canadienne était en Corée (1950-1953), en Afghanistan (2002-2011), elle sera en Irak (2014).
Et si cette mission « d’entrainement et de conseil » se transformait en mission de guerre?
C’est certainement dans ce scénario catastrophe, que l’opinion publique canadienne reparlera de la problématique de la lutte contre le terrorisme, les modalités qu’elle prend …et son coût pour les contribuables.