L’Atrium du De Koninck se remplit petit à petit tout au long de la soirée. Des étudiants de tous horizons géographiques et disciplinaires se sont réunis pour suivre les résultats des élections fédérales. Réactions à chaud, à l’annonce des premiers résultats.

Andréanne Bouchard, étudiante en baccalauréat de psychologie, avoue ne pas trouver un fort intérêt à la politique mais trouvait tout de même important d’être présente ce soir : « j’adore avoir des événements comme ça, je ne regarderais probablement pas si j’étais chez moi et c’est un beau moment à partager avec mes collègues ». Eloi Claveau, étudiant en baccalauréat de relations industrielles, déplore quant à lui ce manque de politisation chez les jeunes, lui qui a suivi cette campagne de près : « Ce qui m’a beaucoup marqué c’est la question de l’environnement. Les gens s’appellent « environnementalistes » de façon opportuniste et c’est dommage, alors que c’est un enjeu sérieux ».

Thibaut Morin et Yanisse Nablia étaient également présents pour suivre en direct les annonces des élections. (Crédits Photo : Caroline Devillers)

Thibaut Morin et Yanisse Nablia sont deux étudiants français en échange à l’Université Laval. Malgrè leur manque de connaissance sur la politique canadienne, ils ont trouvé important d’être présents ce soir. « Je trouve la politique en général intéressante et quitte à venir au Québec autant s’ouvrir à la culture et à la vie politique d’ici, c’est une façon de s’intégrer », explique Thibaut Morin. Yanisse Nablia, quant à lui, s’étonne du déroulement des élections et de la soirée : « ce qui m’a vraiment surpris ce sont surtout les publicités présentes sur les réseaux sociaux et même dans la rue.

Depuis l’annonce d’un gouvernement libéral minoritaire, les étudiants font désormais le décompte, au fur et à mesure de la tombée des résultats à la télévision. L’Atrium s’est en effet bien rempli depuis le début de la soirée, mais comme le souligne Yanisse, « l’effervescence est moins importante que lorsque le résultat est annoncé d’un seul coup. C’est assez différent de chez nous, en France. »