Des études développées par l’Institut de recherche environnemental de l’Amazonie (Ipam) en partenariat avec l’organisation allemande GIZ et avec le soutien de l’Ambassade royale de la Norvège montrent comment les forêts de l’Amazonie brésilienne agissent comme un « océan vert » et fournissent à la région assez d’humidité pour garder le climat humide et doux.

Cependant, les études indiquent que ce rôle « d’irrigation » de la région exercée par la forêt peut être menacé : les zones qui ne sont pas couvertes par la forêt peuvent devenir trop chaudes. Le changement dans le paysage de cette région, qui résulte de la destruction de la forêt native pour donner de la place à la monoculture et aux pâturages, a conduit à une augmentation de la température moyenne de 4 °C à 6 °C. Des hausses significatives comme celles-ci ont une conséquence directe sur le volume de pluie, qui diminue. Au fil du temps, l’avancée du défrichement de la forêt, même lentement, combinée avec les effets du réchauffement climatique, qui apporte la sécheresse à une grande partie de la région amazonienne, peut entraîner des changements drastiques dans la végétation native.

Source : Institut de recherche environnementale de l’Amazonie (Ipam)