« Comme vous savez c’est la première expérience. Il faut bien commencer à quelque part », affirme Hamid Nadji, candidat dans Jean Talon. Malgré un score inférieur à 1 %, le candidat néo-démocrate garde espoir pour l’avenir : « Il faut un début à tout. Notre tour va arriver. »

Nadji ajoute qu’il faut croire en la pertinence de ses idées. Selon lui, un parti de gauche non souverainiste, comme le NDPQ, manquait au Québec. Le candidat s’était impliqué auparavant dans Québec Solidaire (QS), mais il a rejoint le NPDQ en 2017 : « C’était le plus proche majoritairement à mes idées. » Il ajoute que le NPDQ est plus conforme « par rapport à ses expériences ».

M. Nadji juge fâcheux les états respectifs du système de santé et des télécommunications du Québec. Il croit que les politiciens actuels n’osent pas affronter les problèmes. Il mise sur son expérience hors frontières (il a vécu en Afrique et en France) : « J’arrive à voir peut-être ce que d’autres n’arrivent pas à voir, parce qu’ils n’ont pas vécu en dehors de notre système. »