Des dizaines d’étudiants et de professeurs sont réunis dans la salle de rédaction de l’Exemplaire pour suivre la soirée électorale. À l’occasion de la soirée électorale, nous avons rencontré Guylaine Martel, directrice du Département de communication et d’information. Celle-ci considère les élection comme une opportunité d’apprentissage unique. 

L’Exemplaire : Pourquoi organiser une soirée électorale pour les étudiants en journalisme ?  

Guylaine Martel : C’est une initiative des professeurs, des enseignants, des étudiants, de créer un évènement comme celui-là. C’est un évènement unique. Une activité et une occasion extraordinaire de mettre à profit, par la pratique, ce qui est appris à l’Université Laval. Il n’y a pas de meilleur cours que cet exercice ! 

Des étudiants étudient le journalisme depuis quelques semaines, il y a toujours un contexte de Covid : ça n’a pas été trop dur d’organiser cette soirée ? 

La logistique est un peu plus lourde, mais l’Université nous a bien soutenus. Ils nous ont permis d’occuper toute la soirée la salle de rédaction de l’Exemplaire, le média étudiant. On suit les consignes sanitaires bien sûr. C’est surtout une lourde organisation pour Thierry Watine, directeur des programmes en journalisme, et Jordan Proust, professeur en journalisme de guerre. Il y a beaucoup d’étudiants en présentiel mais aussi d’autres en virtuel, d’autres sur le terrain. C’est une logistique comparable aux autres médias. C’est aussi une chance d’avoir le journal L’Exemplaire, l’accès aux locaux et au matériel, le tout accompagné par des professionnels et des enseignants. 

C’est aussi un bon exercice pour ces étudiants de se confronter au discours politique… 

C’est tout un exercice qu’ils vont découvrir. Mais cet exercice-là est un petit peu passé : les discours dans les médias, la communication. Maintenant c’est le vote final. Ça va mieux se passer ici que pour les politiciens, je vous le garantis ! (rires) Je suis extrêmement fière que les enseignants et les étudiants s’engagent dans cette soirée électorale. 

 

Propos recueillis par Juliette Nadeau-Besse et Hugo Metreau