D’Argentine, du Canada, de la Belgique, etc., les œuvres de 16 artistes peintres de différents horizons sont exposées à l’Espace contemporain à Québec, à l’occasion du vernissage annuel de la 8e édition de La Grande Exposition Internationale d’ArtZoom. La présidente d’honneur, UGA, artiste de Charlesbourg, était présente lors de l’évènement d’hier.

Gagnante de plusieurs prix et distinctions, UGA est l’instigatrice du nouveau mouvement artistique «l’Ugaïsme», nommé officiellement en 2009. Il s’agit «d’un mouvement dérivé du pointillisme» a expliqué Hélène-Caroline Fournier, commissaire de La Grande Exposition internationale d’ArtZoom. Lors du discours prononcé vers la fin du vernissage, UGA a précisé : «je ne m’enorgueillis pas de cette découverte, mais j’en suis très honorée et heureuse».

D’autres artistes, d’un peu partout à travers le monde, étaient présents. L’artiste LO, de France, peint principalement l’eau, la mer, les bateaux et des scènes navales. L’artiste dit qu’il a toujours aimé les détails, les dessiner et leur porter une attention particulière. «De l’eau, du ciel, du fun […] Tout ce que je vois devant mes yeux, je peins… Et si je meurs, ce sera la trace d’un bateau que je voyais à mon époque» a-t-il précisé.

Suzanne Lavique, Michelle Beaucage, Gabriell, Botina et, finalement, Édith Liéthar, étaient tous présents. Tous présentaient leurs toiles illustrant tant de monde et d’univers différents. Pour plusieurs, l’inspiration d’une œuvre se fait à mesure de sa création. «On est toujours à la recherche d’aller un peu plus loin. Une étape en apporte une autre. C’est toujours en évolution» a expliqué l’artiste Suzanne Lavique. L’exposition de leurs œuvres aura lieue jusqu’au 22 mars prochain.

Hélène-Caroline Fournier, commissaire de l’événement et théoricienne de l’art, a également lancé son nouveau livre Pour une lecture éclairée de l’art contemporain. C’est avec l’intention de démocratiser la compréhension de l’art qu’elle a écrit son livre. S’il y a une incompréhension de l’art contemporain, selon elle, c’est «parce qu’on est dans un univers codifié, alors on cherche des codes. Dans l’art abstrait, il n’y a pas de code» a dit Mme fournier.