Québec – Le Centre Morrin a accueilli le 27 et 28 mars dernier le colloque « Des rencontres ambiguës » dont  l’objectif était de retracer les relations entre anglophones et francophones au Québec.

À travers deux journées de conférences, le public présent à l’évènement a pu en apprendre davantage sur la nature véritable des relations entre les deux groupes, qui est à contrecourant des perceptions populaires.

« Les anglophones et francophones se croisent et s’entrecroisent à répétition depuis la Conquête, naviguant entre conflits, tensions, velléités d’assimilation, harmonie, « bonne entente », échanges culturels et isolement » explique Alex Tremblay, président du comité organisateur du colloque.

En partenariat avec Le Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et le Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise (RRCQEA), le Centre Morrin ouvrait ses portes à tous pour susciter de nouveaux questionnements dans le domaine et ce, à travers 24 conférenciers issus de six disciplines différentes.

Sous des thèmes qui ont traditionnellement et historiquement fragilisés les relations entre ces deux groupes tels que la religion, les rebellions et la marginalisation des cultures, le public présent à l’évènement a pu découvrir la complexité du phénomène tout en ouvrant la porte à « l’autre ».

« Je n’avais pas réalisé l’importance que prend la culture anglaise dans notre société » admet Amélia Gagné, étudiante présente à l’évènement. « On a, chacun notre tour, marginalisé l’autre culture et il est grand temps de s’y ouvrir » ajoute Marcel Levasseur.