
Avant la pandémie de Covid-19, la responsabilité de la mise sur pied d’une campagne de vaccination revenait au personnel interne du CHSLD. Il devait assurer l’approvisionnement en matériel et en main-d’œuvre. La création d’une clinique mobile change la façon de faire : « C’est du personnel externe en soins infirmiers qui se déplace ici avec tout le matériel et ils font la tournée de vaccination auprès de nos résidents », explique la gestionnaire du CHSLD de Lévis.
Le mandat confié à la clinique de vaccination mobile est large. Il faut en effet assurer la vaccination des résidents de l’ensemble des Centres hospitaliers de soins de longue durée et des résidences privées pour aînés du CISSS de Chaudière-Appalaches. Les employés, les bénévoles et les proches-aidants peuvent également profiter des services de la clinique mobile contrairement aux campagnes de vaccination des dernières années.

Émilie Roy-Boisvert, chef d’équipe et gestionnaire au Centre hospitalier de soins de longue durée de Lévis, envisage positivement la venue à partir du 17 octobre prochain de la clinique mobile au CHSLD de Lévis : « C’est vraiment aidant d’avoir des personnes dédiées parce que quand on ajoute cette tâche-là dans le quotidien des tâches de nos infirmières, c’est possible, mais c’est plus laborieux. »
L’intervention de la clinique mobile a déjà des effets significatifs sur le moral du personnel de l’établissement. La campagne de vaccination ne s’ajoutant pas à leurs tâches habituelles, les membres du personnel sont moins débordés, constate Émilie Roy-Boisvert. Elle établit une corrélation entre la motivation du personnel et la capacité des instances gouvernementales à mettre sur pied des programmes répondant aux demandes des travailleurs de la santé.
Recrudescence de cas de Covid
La présence de la clinique mobile assure l’efficacité de la campagne de vaccination : « Dans le contexte de l’Influenza et de la Covid-19 surtout, on veut vacciner le plus rapidement possible parce qu’on voit vraiment la recrudescence dans les cas de Covid dans la population », indique Émilie Roy-Boisvert. L’intervention de la clinique mobile permet d’évaluer le temps dédié à la vaccination à la baisse alors que seulement quelques heures devraient être nécessaires pour compléter l’opération.
Émilie Roy-Boisvert se montre enthousiaste à l’idée d’une vaccination efficace et sans accrocs, mais aussi à l’éventualité de garder les résidents en santé. Elle est en mesure de constater les effets positifs de la vaccination sur l’état de santé global des résidents. « Ils ne sont pratiquement pas malades », s’étonne la gestionnaire en comparant les cas actuels à ceux des premières vagues du coronavirus en 2020.