Le traditionnel Salon de la moto et du VTT s’est tenu début février à Québec. Malgré la tempête et le thermomètre affichant –30°C, plus de 17 000 amateurs ont foulé le tapis rouge du centre de foire ExpoCité pour venir admirer des modèles à faire rêver et pour discuter avec les exposants. Samuel Vachon, propriétaire et directeur adjoint de la plus importante école de conduite de Chaudière-Appalaches, nous parle de sa première expérience en tant qu’exposant au salon et de sa passion pour cette activité.
« Faire de la moto, c’est goûter à un sentiment de liberté et ne faire plus qu’un avec la moto, la sentir vibrer », explique Samuel, jeune motocycliste passionné. Ce dernier a commencé à travailler à titre d’instructeur moto il y a environ quatre ans avant d’acquérir des parts de l’entreprise familiale : l’École de conduite supérieure Vachon.
Depuis ce temps, il fait 20 000 km de moto par année et ne manque aucun salon à Québec. Il soutient que l’événement est tout aussi libérateur que faire de la moto en soi : « Ça nous donne un boost dans l’hiver pendant qu’on patiente pour faire de la moto. Il faisait moins 30 la semaine dernière en plus. Juste en entrant, c’est comme si on était là pour faire de la moto. »
Tel que mentionné par Samuel, le salon est un rendez-vous autant pour les experts que pour les grands mordus de moteurs. Ceux-ci ont eu notamment l’occasion de voir des modèles de cyclomoteurs électriques, qui sont l’une des grandes nouveautés pour cette édition.
Harley ou Kawa
Samuel véhicule les valeurs du Salon lorsqu’il répond fièrement à une cliente : « Non, t’es pas trop petite, la moto c’est fait pour tout le monde. » C’est ce sentiment de proximité qui rend, selon lui, l’événement encore plus singulier et original. La moto est avant tout pour lui une question d’équipe et être instructeur lui permet d’aider les autres à relever des défis.
Malgré le fait que l’expérience soit différente en tant qu’exposant, Samuel a trouvé sa fin de semaine enrichissante. « Le monde en moto se parle tout le temps, que t’aies un Harley ou un Kawa. C’est un très grand contact humain qu’on ne retrouve pas au Salon de l’auto. C’est du monde très soudé qui partage la même passion », dit le jeune motocycliste avec un sourire en coin.
Comme l’explique Samuel, c’est effectivement la passion de la moto et le sentiment de liberté qui amènent les gens, petits et grands, filles et garçons, au Salon de la moto. Cette année, le salon offrait notamment à son public varié un simulateur de conduite moto pour enfant, le spectacle de motocross Extreme et la Soirée pour les Femmes 2019.
Le jeune passionné termine sur le ton de la confidence : « Ici on ne vient pas pour vendre, mais pour jaser. »

















