La conférence « Présence de la Chine en Afrique : une situation gagnant-gagnant, gagnant-perdant ou perdant-perdant? » avait lieu hier soir, le mardi 24 février 2015, à l’Université Laval. Chacun des trois spécialistes présents à la conférence a fait leur présentation sur différents aspects qui concernent la relation de la Chine et de l’Afrique.

D’abord, la Chine se voit avantagée dans cette relation, elle investit beaucoup sur ce continent. L’Afrique y trouve aussi son compte à partir de l’aide que lui apportent les investisseurs chinois : bourses d’études, nouvelles infrastructures, nombreux échanges, etc. Les échanges entre la Chine et l’Afrique ont atteint 210 milliards de dollars américains en 2013.

Malgré cette coopération chinoise, l’Afrique ne sort pas gagnante de cette relation pour de nombreuses raisons. Deux controverses ont été présentées lors de la conférence. D’une part, la relation Chine-Afrique est gagnante-perdante. D’autre part, la Chine exerce une néocolonisation en Afrique.

En ce sens, Dr Zhan Su, professeur titulaire et titulaire de la Chaire Stephen-A.-Jarislowsky en gestion des affaires internationales, a mentionné : « Aujourd’hui, les défis de l’Afrique restent encore entiers ». Ce continent a toujours de grandes difficultés économiques, politiques et d’autres malgré la présence de la Chine. Cet investisseur refuse de partager ces connaissances technologiques et industrielles.

Dr Zhan Su a organisé cette conférence pour ses étudiants au baccalauréat en administration, dans le cadre d’un cours à l’Université Laval. Lors de la conférence, il a expliqué certains mythes et certaines réalités à propos des investissements des entreprises chinoises faits en Afrique.

De plus, deux experts ont chacun fait une présentation. Dr Alexis Abodohoui et le spécialiste de la coopération économique Chine-Afrique Ado Abdoulkadre ont poursuivi la conférence, de manière plus détaillée, sur la présence de la Chine sur le continent africain.