Québec – En ce mois du cœur, la journée de la Saint-Valentin devait compter sur un cœur en santé pour être célébrée! Les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de décès au Québec. Un sondage Léger Recherche, mené auprès des 25-40 ans en décembre dernier, révélait que près de la moitié des répondants québécois se considéraient à faible risque de développer une maladie du cœur.

Le surplus de poids, le tour de taille, l’obésité viscérale, la pression artérielle et l’hérédité prédestineraient les jeunes aux maladies cardiovasculaires et autres affections, et sont des « signaux d’alarme », a indiqué Hélène Charlebois, diététiste et consultante en nutrition, spécialiste des maladies cardiovasculaires et de l’obésité. Ils se manifesteraient par des choix alimentaires, couplés au stress et au manque de sommeil dans la quotidienneté.

Sur le plan physiologique, le tabagisme, la sédentarité, la faible consommation de fruits et de légumes, l’embonpoint, le diabète et l’hypertension, sont les six facteurs d’exposition au risque d’une maladie cardiovasculaire. Ce sont aussi ceux ciblés et évalués par l’indice sur la santé CANHEART, une initiative de gestion de l’Association médicale canadienne (AMC).

En se basant sur des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, les résultats de cet indice concluaient que 4 personnes sur 10, parmi les plus de 20 ans, présentaient 3 facteurs de risque ou plus. La Fondation canadienne des maladies du cœur et de l’AVC s’est donc donnée pour mission d’augmenter la prévention.

Selon l’AMC, la nutrition et l’exercice physique ne peuvent toutefois être prescrits qu’avec l’expertise de certains spécialistes: nutritionnistes, physiothérapeutes,… Ce qui ralenti le traitement et peut occasionner des frais monétaires supplémentaires. Les médicaments prescrits par les autorités médicales, quant à eux, subventionnés par l’État, « peuvent avoir des effets secondaires sur la musculature », a souligné madame Charlebois.

Pour une alimentation saine et préventive, les acides gras eicosapentaénoïque (AEP) et docosahexaénoïque (ADH), de la famille des oméga-3, sont alors conseillés puisqu’ils « agissent à l’image du Téflon sur les parois artérielles », a imagé la diététiste. En durcissant les parois artérielles, ils en diminueraient la pression et amélioreraient le flux sanguin. On les retrouvent dans les poissons gras, et principalement dans le maquereau et le hareng.