Univert Laval, La planète s’invite à l’Université Laval et plusieurs autres groupes étudiants qui ont marché pour le climat le 27 septembre dernier estiment que l’Université Laval pourrait faire davantage en matière environnementale.

La marche du 27 septembre 2019 est une forte démonstration de l’importance de l’environnement pour la population. La forte présente étudiante lors de cette marche ne fait que révéler cette importance de l’enjeu pour la population étudiante, notamment celle de l’Université Laval. Alors que la marche visait plus particulièrement à sensibiliser les acteurs politiques, les groupes environnementaux de l’Université Laval souhaitent que l’institution en face plus.

En 2017, un plan d’action a été mis sur pied par l’université sur un grand nombre de sujets. Le développement durable et l’environnement qui a toujours été un enjeu important pour l’université, se voient être présent dans le plan d’action avec de nouveaux objectifs. Toutefois que les groupes environnementaux de l’université ne sont pas pleinement satisfait des gestes et des objectifs mentionnés dans ce plan.

L’université doit faire preuve de leadership pour La planète s’invite à l’Université Laval 

Le groupe La planète s’invite à l’Université Laval qui est le pendant de l’UL pour La planète s’invite à l’université estime que l’Université Laval pourrait faire plus d’efforts en matière d’environnement

Émile Charron-Ducharme, qui est membre du groupe, explique qu’une lettre a été co-signée au printemps dernier. pour appeler les institutions universitaires à montrer l’exemple et à être aux premières lignes pour défendre et agir en matière d’environnement. La courte vidéo qui suit montre rapidement qu’est-ce que le groupe et ses objectifs.

Ils souhaitent que l’institution soit plus transparente pour ainsi qu’elle soit plus cohérente et pro-active. Les signataires de cette lettre voit plutôt une stratégie de publicité ou d’image derrière les politiques de développement durable de l’université.

Le  groupe a aussi contribué à l’organisation de la manifestation sur le climat du 27 septembre dernier. Ils ont fait les tournées d’association pour appeler la population étudiante à faire la grève pour le climat. Les votes de grèves subséquents marquent une sensibilisation à l’environnement de la part des étudiants concernés: environ 17 000 étudiants de l’Université Laval ont été en grève ce jour-là.

Cette manifestation qui a vu près de 30 000 personnes, ce qui en fait la plus grande de l’histoire de la ville de Québec, selon des organisateurs. Cette statistique a été réfutée depuis. Le groupe mentionne rapidement que ce n’est que le début de la mobilisation et que le travail est loin d’être fini.

Les étudiants qui ont participé à la manifestation se disent insatisfait des démarches de l’université. (crédit photo: Philippe Hamel)

Une implication passive, juge Univert Laval

« L’Université Laval est passive dans ses actions » explique Jonathan Tedeshi, Co-coordonateur général du groupe Univert Laval. « Elle ne veut pas se « mouiller » en prenant des décisions. Elle mise uniquement (ou presque) sur la sensibilisation pour ne pas être coercitive dans sa démarche. » rajoute-t-il.

Le Co-coordonateur général ajoute que son groupe souhaite une plus grande pro-activité de la part de l’université en matière environnementale en ne misant pas seulement que sur la sensibilisation. Il mentionne tout de même que l’université offres des plateformes de discussion pour échanger de plusieurs sujets dont l’environnement et le développement durable.

Monsieur Tedeshi précise toutefois que c’est un peu le rôle d’Univert Laval en tant que groupe environnemental de forcer l’institution à aller plus loin qu’elle ne l’est présentement pour faire avancer la cause. Ils se définissent comme les chiens de gardes par rapport à l’université face à ces sujets.