La Saint-Valentin est une fête qui permet aux amoureux de déclarer leur flamme à la personne de leur cœur. Cependant, la Saint-Valentin est aussi un moment propice dans l’année pour plusieurs commerces comme le Chocolats Favoris de la 1re Avenue à Charlesbourg, dans lequel travaille Pascale Bélanger comme assistante-gérante depuis six mois. Selon cette dernière, la Saint-Valentin est certes une période plus achalandée mais sur une courte période.

Malgré ce que certains pourraient croire, les cadeaux traditionnels de la Saint-Valentin comme le chocolat ont encore la cote aujourd’hui. Par conséquent, il est normal que les ventes de chocolats dans des chocolateries comme Chocolats Favoris augmentent durant le temps de la fête de l’amour. Pour ce qui est du cas de Mme Bélanger, elle explique que ses ventes augmentent beaucoup lors des fêtes comme la Saint-Valentin.

Cependant, pour Mme Bélanger, « la Saint-Valentin est une fête de courte période qui n’amène que trois-quatre jours d’achalandage supplémentaire. » Cette dernière explique cette courte période pour l’aspect souvent « dernière minute » de la fête contrairement à un événement comme Noël où la plupart des gens vont souvent acheter leurs cadeaux plusieurs semaines à l’avance.

Pour ce qui est des produits qui trouvent le plus preneur auprès de ceux qui ont été atteints par Cupidon, ils sont très variés. Ils vont des petites bouchées de chocolat au chocolat à fondue jusqu’au panier cadeau de la Saint-Valentin. De plus, les Chocolats Favoris ont offert entre le 12 et le 14 février derniers une rose gratuite avec tout achat de plus de 30$. 

Une clientèle multigénérationnelle

Au Chocolats Favoris de Charlesbourg, la clientèle provient de toutes les générations. Pour Mme Bélanger, « il n’y a pas vraiment de clientèle cible. » En fait, selon elle, bien que la clientèle provienne de toutes les tranches d’âge, les produits achetés changent selon les générations. Elle donne comme exemple les personnes âgées qui vont souvent acheter de petites bouchées de chocolat pour leur conjoint ou pour leurs petits-enfants. Elle cite aussi les hommes dans la quarantaine qui achètent des paniers cadeaux pour leur douce moitié.

Cependant, cette dernière mentionne que la clientèle change d’une succursale à l’autre. Elle met en évidence l’emplacement clé de cette boutique qui se trouve à proximité de plusieurs quartiers dans lesquels habitent un nombre important de personnes âgées. De plus, sa boutique se trouve à proximité d’un quartier familial où une école primaire se trouve non loin de la boutique. Elle conclut que quelques boutiques, comme celle à Place Sainte-Foy par exemple, n’ont pas cette même chance d’avoir une clientèle aussi diversifiée.