QUÉBEC — L’eau et la biodiversité ainsi que l’urbanisme durable étaient les thèmes abordés lors du Colloque Campus Durable, qui s’est tenu à l’Université Laval du 7 au 9 février derniers. Plusieurs délégations environnementales étudiantes ont pris part à l’événement, dont près de la moitié provenaient de l’extérieur de la région de Québec.

L’initiative, chapeautée par la Coalition Jeunesse Sierra (CJS), avait pris racine sur ce même campus en 2004. Dix ans après sa première édition, et suite à deux années d’absence, c’est avec convivialité que l’association Univert Laval a pris la relève de cet évènement, certifié éco-responsable. Dans le dernier rapport annuel sur le développement durable (2012-2013), ils étaient 19 évènements à obtenir cette certification auprès de l’Université Laval.

Cette édition-ci proposait deux thématiques, réparties sur deux journées: l’eau et la biodiversité ainsi que l’urbanisme durable. Des ateliers, des conférences et des projections ont rassemblé les participants au pavillon Desjardins que Michel Lemay, coordonateur aux affaires institutionnelles de l’association Univert Laval, a qualifié «d’initiés aux problématiques environnementales». Parmi les activités, la Réunion Interuniversitaire en Développement durable Étudiante (RIDE), du Partenariat Jeunesse pour le Développement Durable (PJDD), a été lancée par une allocution de M. Pierre Lemay, vice-recteur de l’Université Laval. À cette plateforme de discussion, où les diverses associations environnementales étaient conviées, ont été abordées les principales réussites et difficultés de l’implication étudiante.

Une opportunité formatrice

Cette opportunité, pour les étudiants contribuant au développement durable de leur campus, se voulait formatrice. La programmation, conçue par l’association Univert Laval, s’est construite autour de connaissances environnementales acquises qui demandaient à être approfondies. «Mieux on est informé, mieux on devient agent de changement» a indiqué Michael Brewster, coordonateur aux communications de l’association Univert Laval. Ce qui permettrait «d’agir en tant que vulgarisateur pour ceux qui ne sont pas sensibilisés aux questions environnementales», a ajouté Michel Lemay.

Si la vulgarisation environnementale est un outil de sensibilisation, certains en ont fait leur allié. Parmi les conférenciers invités, Christian Simard, directeur général de l’organisme Nature Québec, «est de ceux qui mobilisent», a avancé Michel Lemay. Aux commandes de l’un des plus grand mouvement environnemental du Québec pour le maintien de la diversité des espèces et des écosystèmes, il a présenté une conférence abordant les îlots de chaleur. Un thème pour lequel des étudiants de disciplines variées peuvent être amenés à travailler.

La communauté universitaire de l’université Laval est composée d’approximativement 50 000 personnes, ce qui en fait la plus grande université canadienne avec la certification «campus durable» de la CJS. D’abord développée pour les universités québécoises, la certification est dorénavant accessible à l’ensemble des universités canadiennes. Cette dernière atteste de l’engagement de l’université envers le développement durable, et s’ajoute aux nombreux autres prix et distinctions reçus par l’établissement d’enseignement en lien avec cette priorité.