1 de 12
Depuis le 29 août, l’équipe féminine de rugby de l’Université Laval a enchaîné un parcours sans faute. Leurs cinq matchs de septembre se sont soldés par cinq victoires. Cette rentrée est placée sous le signe de la réussite. Cela s'est consolidé lors de leur dernier match, le samedi 4 octobre, qui a confirmé leur domination (photo: Elisa Martarello / L'EXEMPLAIRE).
L’équilibre entre leurs performances individuelles et leurs visions collectives du jeu sont les symboles de leur réussite. Amélie Tremblay, ancienne joueuse de soccer, est particulièrement habile de ses jambes. Ses anciennes expériences sont mises au service du groupe. Lors du troisième match, elle a marqué 17 points, dont 6 grâce à ses coups de pied arrêtés (photo : Mano Le Bris / L'EXEMPLAIRE).
Bras dessus, bras dessous, la cohésion du groupe, incarnée par Amélie Tremblay et le reste de l’équipe, reste sans doute l’une des grandes forces du Rouge et Or. Cette valeur, est au cœur de leurs succès depuis plusieurs années. Elle s’est traduite par trois titres du championnat du Réseau du sport étudiant du Québec (2021, 2022, 2024). Trois autres ont été remportés dans les années 2000 (photo : Mano Le Bris / L'EXEMPLAIRE) .
Chaque saison, l’équipe se renouvelle : les vétérans, sont limitées à cinq années par le championnat universitaire, cèdent leur place aux nouvelles recrues prometteuses. Pour la co-capitaine Adèle Samson, qui en est à sa quatrième année au Rouge et Or, “l’essentiel est de trouver vite sa place dans le groupe” pour maintenir la compétitivité, l’unité et la force collective de l’équipe (photo : Elisa Martarello / L'EXEMPLAIRE).
Après le coup de sifflet final du troisième match, l’entraîneur en chef François Vachon-Marceau est descendu de sa tribune pour dresser un premier bilan détaillé. À sa droite se tiennent l’avant Maude Chabot ainsi que la talonneuse Marie Léandre Laliberté Desgagné. À sa gauche, l’entraîneur adjoint Jean-Pascal Chouinard complète l’analyse, apportant son regard précis et pertinent sur toute la rencontre (photo : Mano Le Bris / L'EXEMPLAIRE).
L’entraîneur-chef de l’équipe féminine de rugby depuis 2022, François Vachon-Marceau, avait d’abord rejoint le Rouge et Or comme adjoint. Il s’est rapidement distingué par sa vision du jeu, si bien qu’en 2022, il a obtenu le titre d’Entraîneur de l’année féminine du championnat universitaire. Cette saison, il nourrit de grandes ambitions et espère guider son groupe vers de nouveaux succès (photo : Mano Le Bris / L'EXEMPLAIRE).
Après avoir inscrit un essai, Anne-Sophie Carreau félicite ses coéquipières par une accolade. Il s’agit d’un geste simple, sans excès individuel, répété lors du match qui montre à nouveau l’importance du soutien mutuel au sein de l’équipe. Après le match, la pilier a appuyé son geste par une déclaration la caractérisant à la fois "bonne en mêlée et vaillant contact” (photo : Elisa Martarello / L'EXEMPLAIRE).
La majorité des joueuses se sont connues bien avant d’intégrer le Rouge et Or. Pour elles, la cohésion dépasse le cadre du jeu : elles ont renforcé leurs liens au quotidien. En dehors du sport, elles se retrouvent pour partager des activités et du temps de qualité, tissant des relations qui ressemblent davantage à une véritable amitié qu’à une simple équipe (photo : Mano Le Bris / L'EXEMPLAIRE).
L’ancrage local demeure central au sein du Rouge et Or : toutes les joueuses proviennent de la région de Québec. Ce succès s’est notamment illustré lors du Mondial 2025, où plusieurs anciennes ont porté le maillot du Canada. Après un parcours brillant jusqu’en finale, les Canadiennes se sont inclinées le samedi 27 septembre, face à l’Angleterre, sur le score de 33-13 (photo : Corinne Goulet / L'EXEMPLAIRE).
En semaine, les joueuses enchaînent les séances d’entraînement nocturne. Celles-ci sont essentielles pour suivre le rythme exigeant du championnat universitaire, où six matchs déterminent le classement. Ces séances servent surtout à préparer l'équipe aux séries éliminatoires, où la moindre erreur signifie une fin de parcours. Un risque de taille pour des équipes comme Laval qui domine le classement universitaire (photo : Corinne Goulet / L'EXEMPLAIRE).
L’entraîneur-chef explique de nouvelles tactiques de jeu aux athlètes de l’équipe. François Vachon-Marceau s’inspire de leurs matchs passés pour établir de nouvelles stratégies. Les joueuses travaillent sur leurs connexions avant-arrière afin d’être en mesure de pouvoir prendre tout l’espace sur le terrain en période de match. L’entraîneur-chef voit une amélioration sur le plan technique de ses joueuses (photo : Corinne Goulet / L'EXEMPLAIRE).
Le rugby féminin s’inscrit dans la renommée du Rouge et Or. Depuis la création de l’équipe en 2005, elles connaissent une progression fulgurante et sont présentes aux championnats canadiens depuis 2017. C’est un sport qui se maintient au haut niveau. Elles ont été trois fois championnes canadiennes depuis 2019, symbolisées par l’inscription de leurs titres dans le stade Telus (photo : Corinne Goulet / L'EXEMPLAIRE).
















