QUÉBEC – Création d’un Institut nordique du Québec soutenue par le gouvernement qui déboursera 3 millions de dollars sur trois ans. Le gouvernement collaborera avec l’Université Laval, l’Université McGill et l’Institut national de recherche scientifique sont réunis ensemble par une entente pour mettre en place l’Institut.

L’annonce a été faite ce mercredi 15 octobre, lors d’une conférence de presse en présence du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du plan nord M. Pierre Arcand, le recteur de l’Université Laval M. Denis Brière, la principale et vice-chancelière de l’Université McGill Mme Suzanne Fortier et le recteur de l’INRS M. Daniel Coderre.

« L’Institut servira de carrefour intégrateur aux projets de recherche des chercheurs de chacune des universités fondatrices en matière de développement nordique », déclarait M. Arcand lors de la conférence, « il regroupera des équipes de spécialistes en sciences sociales, en sciences de la nature, en sciences de la santé, ainsi qu’en génies ».

L’Institut nordique ne sera pas une institution établie à un endroit propre, comme l’affirme M. Arcand : « l’Université Laval aura un rôle de premier plan, mais il y aura également à l’INRS et à McGill des endroits qui seront plus spécifiquement dédiés au niveau de l’Institut nordique ».

« L’Institut va contribuer à fournir les savoirs scientifiques et techniques qui sont importants pour le développement durable du nord québécois », ajoute M. Arcand. Des savoirs qui permettront de « mettre en valeur le plein potentiel du nord, le protéger et l’habiter de façon durable ».

Selon M. Arcand, le Québec doit être à « l’avant-garde dans la recherche et l’innovation qui concerne ce territoire », afin de devenir un leader en développement nordique. Lors de son dernier budget, le gouvernement Couillard avait déjà annoncé son intention de soutenir la création de l’Institut nordique de Québec.

D’autres partenaires, comme des représentants du secteur privé, pourraient aussi par ailleurs se joindre au projet. M. Arcand ajoute que « des postes de chercheurs spécialistes du nord pour chacune des trois universités partenaires seront créés ».

« La concentration d’expertises et de ressources au sein de l’Institut nordique permettra de relever les défis causés par le développement durable du nord » a soulevé M. Brière. Il rajoute que cela permettra aussi « d’outiller les générations futures pour qu’elles puissent faire face à leur tour au défi nordique ».

« L’INRS a développé un modèle performant qui mène sur une approche multidisciplinaire », ajoute M. Coderre, « cette approche multidisciplinaire est essentielle lorsqu’on aborde des enjeux aussi complexes que le développement du nord québécois ».

Entrevue de M. Brière :