QUÉBEC — «Il y a 50 ans, nous nous sommes dotés du plus beau des cadeaux qui soit : une éducation de qualité et accessible à tous», a déclaré la première ministre Pauline Marois lors de la soirée de célébration des 50 ans du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) dans le hall du Complexe G.

Environ 250 personnes ont assisté mardi à l’événement de lancement des activités. Parmi les invités figurait le premier titulaire du ministère de l’Éducation, M. Paul Gérin-Lajoie. Plusieurs anciens ministres et sous-ministres prenaient également part à la soirée.

La première ministre a déclaré, lors de son allocution, que l’implantation «de notre système d’éducation nous a amenés à bâtir une société aujourd’hui reconnue à l’international pour sa créativité et son innovation», ce à quoi les gens présents ont répondu avec de vifs applaudissements.

Pour cette ancienne ministre de l’Éducation devenue première ministre du Québec, «l’éducation permet d’aller au bout de ses rêves. L’éducation permet une ouverture sur le monde et sur la vie.»

Les 12 et 13 mai prochain se tiendra le colloque de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) ayant pour thème Un demi-siècle d’éducation depuis la Révolution tranquille : perspectives historiques et réflexions pour l’avenir. Une activité parlementaire se tiendra également à l’Assemblée nationale pour souligner la création du MELS et du Conseil supérieur de l’éducation. Ainsi, une motion sera déposée pour souligner la création du Ministère et du Conseil supérieur.

En septembre 2014, des publications sur l’histoire de l’éducation au Québec et du Ministère verront le jour et il y aura une édition spéciale de la revue Cap-aux-diamants.

Prix Alphonse-Marie-Parent

Par ailleurs, le prix Alphonse-Marie-Parent soulignant la contribution exceptionnelle d’une personne à la démocratisation de l’éducation, sera remis par la ministre de l’Éducation en janvier 2015. Cette remise de prix viendra clore les activités du 50e

L’actuelle ministre, Mme Marie Malavoy, a soutenu dans une allocution que la commémoration de cet événement était importante puisque cela permettait, entre autres, de démontrer à la population québécoise que le ministère de l’Éducation sera fidèle «à l’esprit qui animait les artisans de la Révolution tranquille et à leur volonté d’améliorer sans cesse l’environnement d’apprentissage, les outils et les programmes.»

Elle a ensuite remercié chaleureusement le travail et la détermination de M. Paul Gérin-Lajoie en affirmant, à la fois blagueuse et sérieuse, qu’être ministre n’était pas chose facile tous les jours, mais «être le premier de tous, ça dû être quelque chose?!»