Optimistes et pessimistes sur l’avenir climatique s’y croisent, débatent et ne manquent pas d’exprimer leur engagement.
Urbaniste et consultant en urbanisme environnemental, Sébastien St-Onge croit qu’il est primordial d’opter pour des solutions concrètes et considère que la justice climatique et la justice sociale sont indissociables.
Pour lui des mesures relatives à la justice sociale ont le potentiel d’avoir des répercutions tant positives que négatives sur la justice climatique et inversement. Il explique que l’action climatique doit se déployer de façon à ce que les populations vulnérables aux changements climatiques soient considérées et priorisées.
Sébastien St-Onge considère que les individus ont encore la capacité d’agir efficacement et concrètement en ce qui a trait aux changements climatiques. Il souligne l’importance d’entreprendre des actions à plus petite échelle. Pour l’urbaniste, canaliser son action climatique permet d’avoir un impact concret dans son milieu de vie et d’éviter d’entretenir un sentiment d’impuissance face à la situation.
D’après Sébastien St-Onge, la capacité d’agir des individus est limitée par des visions partisanes de l’action climatique. Il juge qu’il est nécessaire de s’en approcher non seulement de façon apolitique, mais en favorisant « la transdisciplinarité et les approches intégrées des projets ». Selon lui, cette approche alternative favoriserait la mise en place d’un dialogue élargi à l’ensemble de la population.
Le Grand rassemblement coloré pour la justice climatique et sociale permet de faire connaître les préoccupations et les priorités de la population. Il semble essentiel, pour Sébastien St-Onge, d’aborder ces sujets de façon plus globales.