Les festivités d’ouverture du festival «Québec en toutes lettres» ont permis aux plus curieux de profiter des portes ouvertes de la Maison de la littérature. Durant la première quinzaine d’octobre, les nombreux festivaliers ont pu découvrir de multiples œuvres québécoises et certaines particularités de cette bibliothèque, située dans le Vieux-Québec à proximité de la rue St-Jean.

Pour la 6e édition du festival, qui a eu lieu du 8 au 18 octobre 2015, les organisateurs ont mis la liberté de création et la liberté d’expression au cœur de leurs expositions. Durant les portes ouvertes, les festivaliers ont pu visiter la Maison de la littérature sous toutes ses coutures. De nombreux bénévoles et travailleurs étaient présents pour expliquer le fonctionnement de la bibliothèque aux amateurs de littérature et même leur indiquer les différentes sections littéraires même si elles étaient clairement identifiées.

Julie Veillet, adjointe à la programmation du festival «Québec en toutes lettres», a expliqué que la Maison de la littérature a voulu «mettre à la disposition de tous les amateurs de littératures plusieurs activités».

Une machine à présences poétiques était accessible aux petits comme aux grands amateurs de la littérature. Cette œuvre, connue sous le nom de «Chœur (((s)))», était un mélange entre la poésie des écrivains et l’art de la parole des artistes audio. Dans une pièce sombre, des êtres humains étaient reflétés sur des colonnes et lisaient les textes des poètes.

«L’activité la plus amusante, pour les plus jeunes, était les téléphones-gobelets », a mentionné madame Veillet. La Maison de la littérature a en effet installé des instruments ludiques afin de rejoindre les amateurs de littérature de tous les âges confondus. Ces installations ont permis aux festivaliers de retrouver une certaine âme d’enfant.

Sept formes d’art

Les festivaliers avaient également pu profiter, les 9 et 10 octobre derniers, d’un parcours déambulatoire «Volatil» permettant de découvrir les sept formes d’art littéraire. La chanson, le roman, la littérature jeunesse, la poésie, la bande dessinée, le scénario et l’essai étaient ainsi représentés dans différentes stations autour de la Maison de la littérature. Ces dernières étaient décorées de sculptures d’oiseaux, qui reflétaient le thème principal du festival littéraire : la liberté.

Andrée Trempe, amatrice de littérature, a trouvé cette promenade à la fois inspirante et enrichissante. «L’atmosphère qui régnait durant cette balade était merveilleuse. Les textes étaient très beaux. Je reviendrai sans hésitation l’année prochaine», a-t-elle déclaré.

Les amateurs de bandes dessinées ont pu jouir, pour leur part, d’un accès privilégié à la Shop à bulles. Cette salle est réservée à quatre professionnels de la bande dessinée. Richard Vallerand, Jean-Philippe Morin, Djief et Mikaël sont les bédéistes de la Shop à bulles, qui est leur lieu de résidence permanent. Ils travaillent durant toute l’année au sein de la Maison de la littérature. Durant les portes ouvertes, ils ont montré aux festivaliers leurs outils de travail et leurs techniques de dessin à travers le système des tablettes graphiques.