La 18e édition Jeux interfacultaires se déroulait à l’Université Laval et plus de 13 facultés différentes s’affrontaient dans une multitude d’épreuves pendant la semaine du 25 au 28 mars 2019. L’objectif principal de ces jeux était de renforcer le sentiment d’appartenance des étudiants à leur faculté et de permettre à ces derniers de faire connaissance avec d’autres collègues dans un contexte extrascolaire. Laurence Vaillancourt, présidente de la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), considère ces jeux comme favorables au développement des étudiants à l’université.

Laurence Vaillancourt et le finissant au baccalauréat en administration des affaires William Savard s’expriment dans la vidéo ci-dessous sur la pertinence des Jeux interfacultaires et leur apport à la création du sentiment d’appartenance à sa faculté.

William Savard a participé aux Jeux lors des deux dernières années et ils lui ont permis de souder de nouvelles amitiés. « Les Jeux interfacultaires permettent de créer des liens d’amitié avec des gens de différents programmes, que je n’aurais jamais rencontrés sans la présence de ces événements. Dans le contexte d’étude ardue que nécessite l’université, les étudiants n’ont généralement pas le temps de se joindre à des activités de faculté. Ainsi les Jeux permettent de rassembler plusieurs facultés dans une même semaine et aux étudiants de se connaître », dit-il.

Pour la direction de l’Université Laval, ces jeux représentent un événement positif qui contribue à forger le sentiment d’appartenance des étudiants à leur université et leur faculté d’étude. On se dit heureux qu’une telle initiative ait été prise par la CADEUL en 2002.

Une saine compétition

Avec des activités de ralliement qui comprennent un jeu-questionnaire, une compétition d’avions de papier, des compétitions sportives, un concours de poutine à relais, une soirée karaoké et plus encore, les étudiants ont pu faire de nouvelles connaissances au fil de la semaine.

Les facultés participantes aux Jeux ont eu à présenter un numéro lors de la soirée des talents présentée en clôture de la semaine.
Crédit photo : Charles-Antoine Sirois

De plus, chaque faculté devait déterminer des participants pour chacune des épreuves. Ainsi, les jeux donnaient la chance à tous de participer selon leur activité préférée. Des activités secondaires, comme des défis photos et épreuves spontanées en tout genre, pouvaient se tenir à tout moment avaient aussi lieu.

Chaque épreuve permettait d’acquérir des points pour sa faculté. La faculté qui a récolté le plus de points remportait la première place. Pour cette 18e édition, c’est Faculté des sciences de l’administration (FSA) qui a été couronnée championne de justesse grâce à 45 points de plus que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FORGÉO).

Par contre, la première place n’est pas tout. Le comportement et le respect des normes restent de mise. C’est pourquoi l’organisation met à l’honneur les équipes qui démontrent un esprit d’équipe et d’entraide et celles qui se démarquent par leur enthousiasme.

La soirée Karaoké du troisième jour de compétition avait lieu à la Ninkasi St-Jean.
Crédit photo : Charles-Antoine Sirois

Un encadrement strict de l’université

Andrée-Anne Stewart, porte-parole et responsable des relations avec les médias pour l’Université Laval, signale que les activités organisées par les associations étudiantes et sur les terrains de l’université doivent respecter plusieurs règlements qui en assurent le bon déroulement. « Les activités organisées sur les terrains de l’Université, jeux ou autres activités, doivent respecter les valeurs, les politiques et les règlements de l’Université Laval. L’association est la première responsable des activités qu’elle organise et l’Université a un processus structuré pour accompagner les associations à respecter ses règles et politiques en matière de sécurité, consommation d’alcool, etc.  Dans le cas des Jeux interfacultaires, qui existent depuis plusieurs années, les associations connaissent les démarches à faire et les consignes à suivre », explique Mme Stewart.

Ainsi, les jeux doivent se plier aux différentes réglementations imposées par la direction. « Les règles peuvent différer en fonction des activités organisées. Par exemple, s’il s’agit de compétitions sportives réalisées au PEPS, les règles du PEPS s’appliquent. S’il s’agit d’une activité au pavillon Alphonse-Desjardins, lors des réservations de locaux et en fonction de l’activité un ensemble de règles sera appliqué par le Bureau des événements campus », ajoute la porte-parole.

L’Université Laval possède un protocole à suivre en cas d’incident. Elle ne se dégagera pas de toutes responsabilités si un incident devait survenir, mais elle encourage le comité organisateur à être vigilant. « S’il y avait un incident lié aux organisateurs, l’Université ferait un suivi auprès des responsables. Si l’incident n’était pas en lien avec les organisateurs, l’Université pourrait avoir une responsabilité. En cas de problèmes, les organisateurs auraient à faire état de la situation », conclut Mme Stewart.