QUÉBEC — Partir en vacances avec sa maison chargée dans des sacoches accrochées sur un vélo ; voilà un concept pour parcourir quelques kilomètres d’une nouvelle façon. Ce nouveau mode de voyage séduit de plus en plus. À côté de chez soi, ou à des milliers de kilomètres, il n’y a pas de limites pour faire du cyclotourisme. Maxime Tye-Gingras et Caroline Mercier reviennent sur leur voyage qui les a emmené en France, en Espagne et au Maroc.

Le cyclotourisme est un moyen de voyager qui fait de plus en plus d’adeptes. S’il faut seulement un vélo, des sacoches, un brin de curiosité et le sens du contact, il n’est pas difficile de monter en selle. Ce moyen original de voyager a vite été adopté par Maxime Tye-Gingras et Caroline Mercier. Membres de la Coop Roue-Libre, ils ont répondu présent pour présenter leur dernier voyage. Tous deux sont partis plusieurs semaines à l’automne 2013 parcourir un morceau de l’Europe et un petit bout du Maghreb. Le 21 janvier, lors d’une conférence plutôt détendue au Café le Fou Aeliés de l’Université Laval ils ont présenté leur périple. Maxime est parti en premier et a parcouru un morceau de l’est de la France avant de passer les Pyrénéens pour rejoindre l’Espagne. De là, Caroline est arrivée et la route a continué vers le sud du pays pour rejoindre le Maroc.

La conférence n’a pas été un exposé de conseils techniques ou une volonté de se vanter des kilomètres parcourus. Elle a surtout été remplie par les anecdotes de voyage, les rencontres marquantes et parfois les problèmes rencontrés. Maxime a rappelé tout de même que c’est «un défi physique», avec des journées à avaler des kilomètres. Il a aussi souligné que c’était, pour lui, comme un voyage coupé en deux ; une première partie à enchainer les kilomètres, avec comme seule compagnie la beauté des paysages pour ensuite parcourir moins de distance tout en ayant plus de plaisir avec Caroline. 

Une occasion de partager

Le but de cette conférence pour ces deux voyageurs est de partager leurs expériences. Maxime a confié qu’il est tombé dans « le trip du cyclo par hasard ». Il a souligné également que ça a été la «piqûre totale». En cyclotourisme, «tu voyages à une vitesse humaine, le temps de voir les gens, les paysages». Maxime et Caroline sont déjà deux cyclistes au quotidien. Dans la continuité, le voyage en deux roues semble s’imposer.

Il n’y a pas de de statistiques exactes sur le nombre de personnes utilisant ce moyen de partir à l’aventure, mais c’est un phénomène qui est en hausse ces dernières années. De nombreux sites internet proposent des conseils pour les préparatifs. D’autres donnent des conseils sur les chemins à emprunter. Le cyclotourisme est sans limites et peut se pratiquer aux quatre coins du monde. Il suffit de vouloir pédaler au gré du vent.