Malgré une opinion québécoise mitigée sur le surplus budgétaire de l’année 2019-2020, Gabriel Nadeau-Dubois a récemment affirmé que les Québécois ne souhaitent pas voir une baisse des impôts. Christine Bossé, contrôleur en administration chez Lallier Ste-Foy Honda, a cependant, une opinion divergente. Elle est d’avis que la baisse des impôts est plus avantageuse pour les Québécois qu’un investissement dans les services publics.

En décembre dernier, le gouvernement québécois a annoncé un surplus budgétaire énorme pour l’année 2019-2020. Le gouvernement doit maintenant prendre des décisions quant à la redistribution de ce surplus. Deux des choix possibles s’offrant au gouvernement sont d’instaurer une baisse des impôts ou, comme M. Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec Solidaire, le souligne, améliorer l’accès aux services pour la population québécoise.

Québec Solidaire souhaite donc voir l’argent être redistribué dans les différents services publics, soulignant que cette utilisation du surplus budgétaire serait plus bénéfique pour la majorité des Québécois.

Cette position ne semble, cependant, pas être universelle chez les Québécois. En effet, Mme Bossé est d’avis qu’une baisse des impôts serait l’option la plus avantageuse pour la population québécoise. Mme Bossé, qui n’est « pas partisane de Gabriel Nadeau-Dubois au départ », explique que si les services étaient « mieux gérés, peut-être qu’[elle aurait] dit oui » à un réinvestissement direct dans les services.

Mme Bossé souhaite voir une meilleure gestion des services publics avant de dire qu’elle est d’accord avec un investissement dans ceux-ci. Pour elle, la baisse des impôts est plus sûre car celle-ci assure que les Québécois sauront exactement où leur argent va et comment il est utilisé, car ils en auront le contrôle.

Une baisse d’environ 150 $

Le gouvernement estime que la baisse des impôts serait aux alentours de 150 dollars. Québec Solidaire suppose que la somme n’est pas assez importante pour chaque Québécois et, que pour cette raison, la population québécoise préfèrerait voir le montant être investi dans les services publics.

Mme Bossé est d’avis différent. Elle mentionne que « pour certaines personnes, 150 $ c’est absolument rien tandis que pour d’autres, c’est beaucoup ! ». Elle maintient sa position qu’elle préfère avoir une petite somme d’argent qu’elle peut investir où bon lui semble pllutôt que de voir cet argent disparaître dans un système public qui est souvent mal géré et qui ne redonne pas aux Québécois ce qu’il leur est promis par le gouvernement.

Québec Solidaire est solide dans sa position en matière de la baisse des impôts mais ne semble pas savoir, pour l’instant, où l’argent serait le mieux investi. Mme Bossé sait cependant quelles branches du gouvernement elle souhaite voir être mieux gérées : la santé, l’organisation politique et les subventions. Elle souhaiterait voir les services publics faire preuve de la même rigueur que les institutions privées.