Avec la rentrée universitaire, plusieurs services de proximité de l’Université Laval redeviennent essentiels pour les membres de la communauté universitaire. C’est le cas de la Coop Roue-Libre qui devient, durant l’automne, un emplacement de choix pour les étudiants qui souhaitent réparer leur vélo sur le campus. Le coordonnateur de la coopérative, Vincent Roussel, voit justement cet engouement lors de la rentrée. « On sent la différence depuis que la session est commencée. Il y a beaucoup plus d’étudiants et de membres du personnel qui fréquentent l’atelier. »

À travers cet engouement, un souhait réside. Celui de démocratiser et de rendre le déplacement à vélo plus accessible pour tous. Pour ce faire, la mission est d’offrir un service d’accompagnement auprès des clients afin de leur montrer comment réparer leur bicyclette. L’atelier prête des outils aux clients ce qui leur permet de réparer à un coût réduit leur monture pour qu’ils puissent l’utiliser comme moyen de déplacement. En plus de ce service d’aide, l’atelier vend des vélos de seconde main qui lui ont été donnés puis remontés par des mécaniciens de la coopérative.

Dans sa vocation, la coopérative croit que le service est essentiel même l’hiver. Selon le coordonnateur, afin d’amener plus de personnes à utiliser leur bicyclette durant les mois les plus froids de l’année, il primordial d’offrir le même service d’accompagnement et de formation aux clients afin de démocratiser le vélo d’hiver à travers la population.

Défis et viabilité

Le secret de la réussite de la Coop Roue-Libre passe par une base bénévole forte. En effet, les mécaniciens sur place qui aident les clients sont majoritairement des bénévoles formés et outillés pour répondre aux besoins des membres. Chaque jour, entre un et quatre bénévoles sont présents pour répondre aux interrogations des clients. L’atelier a donc constamment besoin de bénévoles afin d’offrir un service de qualité. Le défi pour Vincent Roussel est donc de s’assurer d’avoir plusieurs bénévoles impliqués et motivés prêts à être présents quelques fois par semaine à l’atelier pour aider les gens.

Vincent Roussel ne s’en cache pas, l’emplacement de l’atelier est aussi un défi de taille. Selon lui, le fait de s’entendre avec l’université sur un site fixe pour la coopérative sur le campus n’est pas une mince affaire. La roulotte a un espace restreint pour le rangement et pour accueillir des clients en plus de ne pas être placée à un endroit très visible sur le campus. En plus de ce défi, le fait de se faire connaître aux yeux de la population universitaire et de la ville est tout aussi difficile mais capital selon le coordonnateur de l’atelier.

Vincent Roussel reste toutefois très fier de ce que devient la Coop Roue-Libre avec le temps. Il espère qu’elle continuera de grandir et de garder sa vocation encore de nombreuses années, pour le plus grand bonheur de la communauté universitaire.