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À l’arrivée au parc Saint-Matthew à Québec, un écriteau rappelle l’existence du cimetière St-Matthew sur les lieux. Ce cimetière aurait accueilli entre 6000 et 10 000 anglicans et presbytériens de 1772 à 1860. Des vestiges de ces années d’opération sont toujours présents sur le site (photo : Flavie Durette/L’Exemplaire).
Une affichette a été posée à l’entrée du parc pour permettre aux curieux de suivre deux trajets agrémentés d’un balado faisant découvrir les vestiges du lieu. Le plus court, Qui a peur des cimetières ?, correspond à une initiative de six épisodes de l’organisme Les radios à roulettes, en vigueur jusqu’au 15 novembre 2025 dans le cadre de Québec animée. Par ailleurs, le balado est aussi accessible sur le Web, ce qui permet de découvrir ce site patrimonial de Québec peu importe son lieu de résidence (photo : Flavie Durette/L’Exemplaire).
Qui a peur des cimetières ? Tout au long de la visite guidée offrant une voix aux défunts, les arbres centenaires du cimetière dominent le paysage et offrent une quiétude bienvenue aux visiteurs, témoignant que la vie s'enracine dans la mort (photo: Elisa Manuguerra/L'Exemplaire).
Le temps a fait son œuvre au cimetière St-Matthew. Plusieurs pierres tombales ayant plus de 200 ans sont toujours debout, non sans afficher des signes d’usure. C’est que, pour respecter leurs traditions religieuses, les défunts n’ont jamais été déplacés. La vie côtoie donc la mort chaque jour dans cet ancien cimetière devenu parc public (photo : Flavie Durette/L’Exemplaire).
La symbiose entre la vie et la mort est frappante, comme en témoigne cette stèle, incrustée dans le tronc d'un arbre. Et malgré le caractère funèbre de ce type de monuments, le site est fréquenté par plusieurs passants. Des gens de toutes sortes s’y promènent, se rencontrent et y pratiquent même la photographie. La proximité du parc avec la bibliothèque Claire-Martin amène tout de même une certaine gaieté à l’ambiance des lieux (photo : Annie Desrosiers/L’Exemplaire).
Les tombes inclinées aux noms presque effacés témoignent du passé et de la vitalité de la nature. La visite audio, ponctuée d'anecdotes, transforme la promenade en une expérience animée révélant le contraste entre ce lieu historique en pleine ville et le silence séculaire des défunts (photo : Elisa Manuguerra/L'Exemplaire).
La bibliothèque Claire-Martin prend aujourd'hui place dans l’ancienne église anglicane Saint-Matthew. Cette église, construite entre 1870 et 1900, est restée intacte. Plusieurs éléments architecturaux et artistiques comme des vitraux sont encore visibles dans la bibliothèque. Le bâtiment ainsi que le cimetière sont d’ailleurs inscrits comme un immeuble patrimonial depuis 1978 (photo : Annie Desrosiers/L’Exemplaire).
La fermeture du cimetière en 1860 est due à des questions de salubrité. À l’époque, plusieurs citoyens craignaient que le cimetière contribue à la propagation de maladies. Aujourd’hui, le site est totalement apte à la fréquentation. Les rayons du soleil réussissent à se frayer un chemin au travers des branches des arbres massifs, rendant les lieux plus lumineux (photo : Flavie Durette/L’Exemplaire).
Un graffiti sur une tombe et des autocollants aposés sur l'église. En suivant les voix de Paul Fruteau de Laclos, Mary-Lee Picknell, Charles-Étienne Beaulne et Stéfanelle Auger lors de la visite audio, les visiteurs découvrent la vie des défunts, tandis que le lieu révèle des traces laissées par la vie contemporaine (photo : Elisa Manuguerra/L'Exemplaire.
Des clôtures en fer forgé délimitent les espaces au parc urbain St-Matthew. D’un côté, le cimetière et ses stèles. De l’autre, la bibliothèque Claire-Martin. À l’entrée attenante à la bibliothèque, une sculpture en bronze intitulée La petite liseuse, érigée en 2007, accueille les visiteurs du cimetière (photo : Annie Desrosiers/L’Exemplaire).
















