Cet été, l’Exemplaire passe en mode magazine : chaque semaine en juillet et en août, un nouveau reportage vous immergera dans un nouveau sujet qui explorera de nouveaux formats pour raconter l’information autrement.

À quelques jours du début des Jeux olympiques à Rio, F. Matuck s’intéresse au virus Zika et à la microcéphalie, notamment à travers l’oeil de plusieurs familles qui y sont confrontées.

En état d’urgence sanitaire depuis décembre 2015, le Brésil — qui reçoit bientôt les Jeux olympiques — est victime d’une importante épidémie provoquée par un moustique : l’Aedes aegypti. Sa piqûre, déjà responsable de la dengue et du Chikungunya, peut également transmettre aussi le virus Zika. L’Organisation Panaméricaine de santé (PAHO) estime à plus de soixante-dix mille cas suspects de Zika au Brésil depuis de début de l’épidémie.

Habituellement considérée une maladie bénigne, son explosion a été accompagnée d’une augmentation sans précédent du nombre d’enfants naissant avec une microcéphalie — malformation néonatale définie par une taille de la tête beaucoup plus petite que celle des autres nouveau-nés du même âge et du même sexe, accompagné d’une croissance insuffisante du cerveau qui peut provoquer des troubles du développement chez les nourrissons. En avril 2016, plus de mille cas ont été confirmés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

Ce dossier propose un survol sur le Zika, de sa découverte, en 1942, en Ouganda, jusqu’à nos jours. Il s’intéresse à la propagation de l’épidémie au Brésil et en Amérique latine, ainsi qu’aux cas de microcéphalie dans les différentes provinces brésiliennes : il donne la parole à deux familles fortement touchées par le virus et à deux femmes enceintes hantées par la peur.

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