Avec les premiers flocons de novembre, l’hiver se retrouve à nouveau à nos portes amenant avec lui ses joies et ses petits désagréments. Notre journaliste Florence Gusbin est belge et s’est intéressée aux rouages du déneigement à Québec dans un webdocumentaire interactif :

C’est un fait, les Québécois ont bien l’hiver dans le sang ! Les tempêtes de neige, les centimètres de poudreuse et le verglas, ils connaissent. Pourtant… Avoir les pieds secs sur un trottoir n’est plus un luxe mais bien une exigence. Le temps où les riverains sortaient dans les rues avec leur pelle pour déblayer un minimum la chaussée est bien loin. Les équipes de déneigement sont présentes, à chaque précipitation, afin de faciliter le quotidien des Québécois.

Cette année, les médias l’ont annoncé haut et fort : « le déneigement de la ville de Québec a des ratés ». Le maire de la ville, Régis Labeaume l’a reconnu et a annoncé qu’il y aura des changements « majeurs » dans la gestion du déneigement. 41,8 millions de dollars ont été investis cette année afin de déblayer les routes qui sillonnent la ville de Québec. Une organisation complexe où chaque arrondissement est divisé par secteurs et où chaque secteur est attribué à une équipe de déneigeurs. Chacun sa machine, chacun son rôle. Malgré de meilleurs équipements et techniques, le métier de « gratteur » reste imprévisible et exigeant.

Comment s’organise le travail des déneigeurs ? Pourquoi la rue du voisin est déneigée avant la mienne ? Quel est le rôle du citoyen durant l’hiver ? Les Québécois ont beau avoir l’hiver dans le sang, les opérations de déneigement qui se passent dans leur rue leur sont souvent méconnues. Alors avant de chialer, allons voir comment ce travail est organisé et comment chaque lendemain de tempête de neige, nos pieds restent secs.

Pour consulter le webdocumentaire cliquez sur la photo

operationdeneigement_-_2016-11-21_14-25-47