23h00 — Geneviève Guilbault, ses promesses pour l’avenir

Geneviève Guilbault, rayonnante après sa réélection au Théâtre Capitole – Photo : Alexandre Carroll/L'Exemplaire

Lors de la soirée électorale tenue le 3 octobre au Théâtre Capitole, L’Exemplaire a interrogé Geneviève Guilbault, vice-première ministre sortante du Québec, sur ses ambitions et souhaits pour son deuxième mandat.

Députée à l’Assemblée nationale du Québec depuis 2017, Geneviève Guilbault cumule les fonctions de vice-première ministre du Québec, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale depuis 2018. Elle vient tout juste d’apprendre sa réélection dans la circonscription de Louis-Hébert. Ça y est, son contrat est signé pour quatre années de plus aux côtés de François Legault.

L’Exemplaire : « Vous venez d’être réélue, vous signez donc pour un deuxième mandat, ressentez-vous une quelconque pression ? Comment allez-vous faire pour ne pas décevoir les Québécois et Québécoises ? »

Geneviève Guilbault : « En étant réélus pour un second mandat, nous ressentons une certaine pression parce que cela montre la confiance que les Québécois ont en nous. À la CAQ, nous avons eu une campagne forte, qui proposait des projets importants. Nous avons présenté un cadre financier prudent et responsable. Lors de la campagne électorale, nous avons été le seul parti à avoir créé une plateforme électorale nationale pour la région métropolitaine de Québec. Dans le contexte de crise économique que nous vivons mondialement, nous avons quatre ans pour relever de nombreux défis, dont celui-ci. »

L’Ex : « La CAQ a connu quelques polémiques sur la gestion de la pandémie. Quelques québécois n’approuvaient pas certaines des mesures sanitaires et vous avez perdu la confiance de quelques-uns. Quelles procédures allez-vous mettre en place pour la récupérer ? »

GG : « Sur le sujet de la santé, nous voulons créer un réseau plus efficace et plus sensible. Cela fait des années que nous entendons qu’il y a des problèmes au niveau des soins de santés, de l’accès aux médecins de famille, des opérations médicales tardives, etc. C’est ce que nous voulons réinstaurer. Le domaine de la santé est lourd, vaste et compliqué mais nous accordons toute notre confiance en vers Christian Dubé, ministre de la Santé, d’ailleurs réélu aujourd’hui. »