QUÉBEC – Pour son rendez-vous annuel francophone des professionnels des arts de la scène, qui a débuté la bourse dimanche 16 février à Québec, la Bourse RIDEAU, présentera cinquante spectacles dont trente sont gratuits et ouverts au public. Des spectacles répartis dans les différentes salles de la Capitale Nationale, tel que : e Théâtre Petit Champlain, L’Impérial, le Grand Théâtre et même le Musée de la Civilisation et la Patinoire de la Place d’Youville…
Du côté du Cabaret du Capitole, c’est la formation pop rock Hôtel Morphée qui a ouvert le bal. Le groupe s’est peu adressé au public et a plutôt choisi de jouer un maximum de pièces pour optimiser la performance. Laurence Nerbonne, chanteuse d’Hôtel Morphée, a finalement évoqué une pression supplémentaire entre deux chansons : «On est super nerveux. C’est la première fois qu’on présente les chansons de notre deuxième album qui sortira à la fin de l’été, mais on est très heureux que vous soyez notre premier public !».
L’ambiance a été ensuite plus détendue avec la musique festive des Tireux d’Roches qui semblaient plus habitués, accomplissant 15 ans d’existence ponctués de tournées tant en Amérique qu’en Europe. Toujours au Cabaret du Capitole, les vitrines de fin de soirées elles, mettent à l’honneur des artistes de la scène émergente et sont ouvertes au public. Les billets gratuits, disponibles depuis le 30 janvier, se sont écoulés comme des petits pains.
Caroline Savoie, artiste du Nouveau-Brunswick, qui faisait partie de cette première vitrine s’est dite «très honorée» de participer à l’événement : «Depuis que je suis dans l’industrie de la musique, j’entends beaucoup parler de La Bourse RIDEAU. Puis je me suis dit que si un jour, j’avais la chance de participer à ce beau rassemblement-là, ça serait vraiment une belle vitrine. Je me sens super choyée !», nous a-t-elle confié.
Malgré le stress, Caroline Savoie a surtout vu la Bourse RIDEAU comme un événement fédérateur : «C’est sûr que ce n’est pas un spectacle normal car ce sont en majorité des gens de l’industrie qui sont dans la salle. On cherche forcément à les impressionner. Mais moi j’ai préféré le vivre comme d’habitude, leur offrir un bon spectacle c’est ce qu’ils veulent finalement voir de nous.», a-t-elle assuré.